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Sud Quotidien | Sénégal | 31/01/2009 | Lire l'article original
Le cancer, ce véritable fléau humain constitue une des premières causes de mortalité dans le monde avec 7,9 millions de décès en 2007 dont les (13% de l’ensemble des décès enregistrés), sont dus à l’usage du tabac. Un produit nocif qui est le facteur de risque pour l’atteinte du cancer.
Selon les prévisions de l’Oms la maladie risque de tuer 84 millions de personnes entre 2005 et 2015 si aucune mesure n’est prise. L’organisation mondiale de la santé estime que soixante douze pour cent des décès pour cause de cette maladie sont enregistrés dans les pays en voie de développement, où la mise en œuvre des stratégies de prévention et de détection précoce aurait permis d’éviter au moins 30 % de ces cas de décès.
La journée du 4 février retenue pour célébrer la maladie au niveau planétaire est une occasion, selon un communiqué du ministère de la Santé et de la Prévention de sensibiliser les populations, les décideurs et les leaders d’opinion sur les causes de cette maladie chronique qui se développement insidieusement dans notre pays.
Au Sénégal, les cancérologues avaient dénoncé le déficit de spécialistes que connaît le pays et l’absence d’un répertoire d’information sur les malades ainsi que le coût exorbitant de la prise en charge des malades. Car le coût des médicaments est très onéreux pour les malades surtout pour ceux qui font la chimiothérapie. Toutes choses qui font qu’aujourd’hui la mortalité due à cette maladie est très élevée dans un pays qui ne dispose que d’un institut de cancer et/ où tous les malades des pays et de la sous région sont soignés.
Le Professeur Diop qui dirige actuellement cet institut de cancer, dans une de ses sorties, avait alerté l’opinion sur l’ampleur de cette maladie dont les victimes se présentent souvent à l’hôpital dans un stade très avancé. Ce qui fait que leur prise en charge est souvent très difficile. Conséquence, le taux de décès pour cause du cancer reste encore très élevé au Sénégal.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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