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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 29/01/2009 | Lire l'article original
“Dans 6 mois, nous allons classer toutes les EPN selon les critères d’évaluation arrêtés à l’INSP”, C’était hier, au cours d’un point de presse dans un restaurant à Angré. Le directeur de la DCEPN a fait le point de la rencontre qu’il a eue une heure plutôt, avec l’ensemble des directeurs des EPN de santé à la salle de conférence du bâtiment des hospitalisations du CHU de Cocody.
Au cours de cette réunion, le directeur a rappelé toutes les activités que sa direction a menées au cours de l’année écoulée en matière de démarche qualité. Il a qualifié devant la pressecette démarche de système d’organisation dans lequel, une formation sanitaire se doit de progresser selon des règles qu’elle s’est fixée pour atteindre son objectif. C'est-à-dire, la satisfaction des malades. Ainsi, après la formation des cadres dirigeants des EPN de santé à la démarche qualité, la journée qualité du 4 juillet dernier, le séminaire atelier d’élaboration des outils de suivi et d’évaluation en qualité des EPN de santé, le Pr. Djessou entend, outre la publication du classement des EPN, initier cette année, une formation à l’intention des responsables qualité des EPN. De même, l’orateur a sur son agenda, un séminaire de formation à l’élaboration d’un projet d’établissement à l’intention de tous les EPN. Le projet d’établissement est un document où chaque établissement se fixe une vision de développement en démarche qualité sur un minimum de trois ans. “Cela, affirme-t-il, permettra au public d’évaluer chaque établissement”. La journée de la qualité est maintenue avec pour objectif d’inciter les EPN de santé à la certification aux normes ISO. Dans une perspective de transparence, il a annoncé la participation des journalistes aux réunions du conseil de gestion des EPN.
L’intérieur du pays ne sera pas en reste. Une caravane de la qualité va débuter
dès le mois de février à Toumodi pour s’étendre sur l’ensemble du territoire
national.
Le Pr. Djessou est convaincu que la démarche qualité permettra à terme, de combattre
le racket et tous les mauvais traitements dont sont l’objet les malades dans
les établissements sanitaires. “Nos premiers obstacles sont d’abord humains”,
a-t-il reconnu. Pour cela, poursuit-il, “il nous faut faire changer de mentalité
au personnel de santé. Et cela prendra du temps”.
Coulibaly Zié Oumar
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