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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 07/02/2009 | Lire l'article original
La prévalence de la tuberculose dans le département de Pikine, localité de forte pression démographique, est loin de connaître un repli et inquiète fortement les autorités de la santé dans cette zone banlieusarde de la capitale sénégalaise. Pour cause, le district sanitaire de Pikine peine à atteindre le taux de guérison de 85 % fixé par le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT), pour diverses raisons dont la promiscuité et les inondations qui sévissent de manière récurrente dans la zone.
En marge d’une visite de terrain effectuée dans la localité par le Réseau sénégalais des journalistes en Santé, population et développement, dans le cadre d’une contribution à la lutte contre la tuberculose, le superviseur du PNT dans ledit district sanitaire, Bambi Dieng, a tiré la sonnette d’alarme sur les dangers de cette maladie infectieuse transmissible et non immunisante causée par un microbe appelé bacille tubercule ou tuberculeux et dont la prévalence perdure à Pikine.
Selon Bambi Dieng qui a affirmé que « par rapport au taux de dépistage, nous parvenons à évoluer correctement, contrairement au taux de guérison qui nous pose problème », l’explication est à rechercher à deux niveaux, à savoir la faiblesse du plateau technique et les insuffisances de la sensibilisation communautaire. Et le superviseur local du PTN de révéler que sa structure ne dispose que d’un seul laboratoire fonctionnel qui manque d’ailleurs de personnel pour un district aussi grand qui couvre une population de plus de 600 000 habitants.
Pour y remédier, a-t-elle avoué, « Nous avons essayé de décentraliser au niveau d’un poste de santé, mais cela ne suffit pas. On devrait plutôt décentraliser le laboratoire au niveau de trois structures et les centres de traitement pour une dizaine de postes de santé ».
Pour avoir par ailleurs une prise en charge correcte de la tuberculose, indiquera-t-elle, il est prévu d’ajouter aux trois structures qui ont déjà démarré leurs activités dans le district sanitaire de Pikine, cinq autres structures pour atteindre le nombre de huit structures.
Toute chose qui sera renforcée par la formation des réseaux de relais au niveau de toute la zone de Pikine afin que chaque poste de santé dispose d’un relais.
Par Moctar DIENG
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