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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre l'excision : Maintenir ce cap sur la sensibilisation

Sidwaya | Burkina Faso | 13/02/2009 | Lire l'article original

L'excision a la peau dure ! Normal, puisqu'il s'agit d'une pratique traditionnelle culturelle pour la plupart des sociétés dans lesquelles elle était ou est exercée. Cette mutilation aux conséquences néfastes perdure, malgré les sensibilisations et les répressions à l'encontre de ses auteurs et complices dans les pays engagés dans la lutte contre le mal comme le Burkina Faso.

Alors que le gouvernement burkinabè, à travers le ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale ainsi que différentes associations de lutte contre la pratique de l'excision s'activaient aux préparatifs de la Journée internationale tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines (MGF) commémorée chaque 6 février, Korotimi Traoré passe au couteau trois fillettes; le 29 février 2009 à Bobo-Dioulasso.
Rediciviste, ayant séjourné à deux reprises à la Maison d'arrêt de correction de la ville pour avoir pratiqué l'excision, elle confiera après coup qu'elle ne s'y adonnera plus. En 2007, des cas d'excision ont été signalés à Pabré à quelques kilomètres de Ouagadougou.

Ces exemples isolés ne représentent en réalité, que la partie visible de l'iceberg. Les gens ayant développé de nouvelles stratégies pour contourner les lois en déportant la pratique dans les pays où elle est tolérée ou n'est pas interdite comme le Mali, le Tchad et la Somalie et maintenir de manière clandestine la pratique de la mutilation, notamment à travers le rabattement de l'âge de l'excision et le confinement de l'information dans le strict cadre familial.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 150 millions de femmes et de fillettes sont excisées, chaque année, dans le monde. Le fléau touche 28 pays africains et se retrouve dans les communautés immigrées d'Europe et d'Amérique.

Comment y mettre fin vu qu'elle comporte plus d'inconvénients que "d'avantages ?"
Frigidité au meilleur des cas, sinon risque d'infection, d'hémorragie de stérilité, de fistules ou de décès dans le pire des cas. Même si cette pratique néfaste aux conséquences irréversibles est appelée à disparaître comme les autres pratiques désuettes humiliantes, barbares et inhumaines tels l'esclavage et les sacrifices humains, ils convient de maintenir le cap sur les différentes stratégies de lutte. Toute chose qui permettra de réduire de manière significativen le nombre des victimes et l'atteinte de la tolérance zéro, c'est-à-dire l'éradication totale du phénomène.

Répression d'accord mais sensibilisation surtout.
Il est question de faire comprendre à la population que dès lors qu'une opération chirurgicale comporte un risque de décès, aussi minime soit-il, alors que sa nécessité n'est pas établie, il faut l'abandonner car la vie humaine est sacrée et irréversible. La lutte contre l'excision, en particulier et les MGF de façon générale, est un combat de longue haleine puisqu'ayant été ancrée dans les mentalités de nombreuses générations et durant des siècles. En attendant que ces générations passent, que la société atteigne un niveau d'évolution tel que tout le monde puisse comprendre le bien-fondé de la lutte et la nécessité d'arrêter les mutilations, chacun dans la société peut faire quelque chose pour freiner le mal. Cela à travers la sensibilisation, l'information, l'enseignement, l'éducation, l'aide à la lutte...
Le défi est tel qu'il ne pourrait être relevé par une frange ou une partie de la société.

Séraphine SOME

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