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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 24/02/2009 | Lire l'article original
La mauvaise gestion des déchets, lit-on, dans les termes de références de
l’atelier, est responsable dans le monde d’environ 8 à 16 millions de cas d’infection
par le virus de l’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions de cas d’infection par celui
de l’hépatite C et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le VIH.
En Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, ce sont 3800 tonnes de déchets médicaux
qui sont produits par an avec 59% de part de production pour le seul district
d’Abidjan. “Malgré cette production importante et les dangers auxquels les déchets
médicaux exposent la population et mettent à mal le développement, sa gestion
reste approximative”, soutient le directeur de cabinet représentant le ministre
de la Santé. Pourtant, le gouvernement ivoirien en plus du renforcement des
capacités du personnel de terrain, a fait construire des incinérateurs dans
le district d’Abidjan.
Pour autant, beaucoup reste à faire car “les enjeux d’une gestion sécuritaire des déchets médicaux dépassent aujourd’hui, le simple cadre des établissements sanitaires pour devenir un phénomène de société”. Le plan en cours de validation va donc permettre à la Côte d’Ivoire de se doter d’une “boussole” sur trois ans (2009-2011). L’atelier prend fin jeudi prochain.
Coulibaly Zié Oumar
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