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Cameroon tribune | Cameroun | 27/03/2009 | Lire l'article original
Avec le sida, la maladie ne peut pas stagner. Le constat que nous faisons sur le terrain, c’est que 40% des tuberculeux ont le sida. En fait, la tuberculose est la première maladie liée au sida. Et ça s’explique. Tout le monde a le Bacille de Koch (BK) parce que nous le respirons dans la nature. Mais comme notre système immunitaire est sain, le BK reste latent dans notre organisme. Mais dès que le sida s’installe, l’immunité chute. L’organisme n’est plus capable de se défendre et donc le BK qui est déjà là se réveille et entraîne la tuberculose. Par ailleurs, avec la promiscuité qui s’observe dans les maisons et autres formes de contact, la maladie se répand facilement. Tout ce qu’on peut faire et qu’on fait d’ailleurs, c’est de multiplier les centres de diagnostic et de prise en charge.
A l’heure de la gratuité du traitement, quels sont les défis ?
Le grand défi c’est la gratuité justement. Il faut pouvoir la maintenir. Mais c’est l’Etat qui doit acheter les médicaments et avec la crise économique actuelle, ce n’est pas évident bien qu’on n’ait pas encore de souci en ce moment. Le problème, c’est qu’on doit avoir un stock régulier de médicaments pour prendre en charge les malades. Le défi se situe donc au niveau du stockage, parce qu’il faut éviter la rupture à tout prix. Et maintenant, d’ailleurs il faut déjà se préparer à renflouer ce stock qui vient d’Europe. Il y a des commandes à faire avec des délais de livraison et même de fabrication. Et c’est quand on passe la commande que l’institution lance la fabrication.
Pourquoi toute une semaine seulement pour la sensibilisation ?
Le traitement de la maladie est déjà gratuit et les gens l’ont constaté. Le problème maintenant c’est de leur faire comprendre comment éviter la tuberculose. Puisqu’elle est toujours là au point d’être un véritable problème de santé publique au Cameroun aujourd’hui. Surtout avec le VIH. Il faut inviter les gens à aller se faire diagnostiquer. Dès que c’est fait, l’idéal c’est qu’ils soient hospitalisés pour prendre leur traitement régulièrement. S’ils sont assez loin, on les réfère dans la formation sanitaire la plus proche de chez eux.
Propos recueillis par FBN
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