Ainsi après trois années d’exercice et d’expérience locale, ce programme de lutte pour l’accès des populations à la santé vient d’atteindre sa phase intitulée « diagnostic sectoriel et participatif ».Son objectif principal consiste cependant à aller vers une étude profonde à partir de la base de la situation locale, autrement dit, la révision de l’ensemble des équations et autres obstacles qui entravent la marche du programme, mais également à définir les stratégies qu’il convient d’adopter afin de rebondir sur un nouveau élan.

Ainsi, dans cadre de cette même démarche, s’est tenu à Kaolack les 30 et 31 Mars derniers à Kaolack, le premier atelier de diagnostic sectoriel et participatif . Une dizaine de participants venus du ministère de la santé, des collectivités locales, de la société civile, des partenaires au développement et des différents districts des régions de Kaolack et Kaffrine ; a participé à ses travaux, dont l’objectif visé était surtout de leur faire comprendre, l’intérêt de la planification participative en matière de santé, et de les sensibiliser afin qu’ils interviennent régulièrement dans la mobilisation des financements destinés à la relève du plateau technique et à la prise en charge des populations.

Organisée grâce au partenariat scellé entre le ministère de santé et la prévention, et l’Usaid pour le compte d’un programme quinquennal intitulé « amélioration de la santé de la famille sénégalaise », cette rencontre, en dehors des points déjà énumérés, était aussi destinée à la sensibilisation des participants sur la situation sanitaire dans les deux régions et les initiatives en cours dans chacune des deux localités. En même temps, elle devait permettre à ses initiateurs de susciter l’idée de la création d’un dynamisme de concertation des organisations de santé communautaire (OSC) et de favoriser le partage avec les participants des activités de renforcement de capacité prévues.

Cependant, dans le souci de gagner plus de temps et parvenir à de meilleurs résultats dans ce programme, le partenariat entre le Ministère de la santé et son associé Américain, envisage aujourd’hui de reconvertir le gros morceau du programme, à savoir la composante financement et politique de santé comme une » plateforme de changement pour améliorer les politiques, les mécanismes d’allocations et d’utilisation des ressources dans le secteur de la santé ».

par Abdoulaye FALL

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