« Sauver les mères et les enfants, refuser que des Personnes vivant avec le Vih meurent de la tuberculose, faire face et annihiler toutes les lois qui créent des discriminations chez les Pv/Vih, faire en sorte que les populations accèdent au traitement et continuent le traitement,... », ont été les priorités citées par ordre d’importance par Michel Sidibé, lors de son allocution face aux représentants de plusieurs organisations engagées dans la lutte contre le Sida, félicitant le Sénégal pour son « engagement et ses résultats » dans la lutte contre la pandémie.

Il s’est dit à l’écoute de toutes les suggestions et critiques sincères afin d’apprendre, d’affiner la stratégie de riposte et de mettre en place un programme qui permet d’aller vers ces populations sans voix et produire des résultats.

A l’en croire, la question des moyens est aujourd’hui au centre de la problématique. « Il est indispensable d’élargir rapidement la liste des partenaires, rechercher une position optimale, accroître la capacité de mobilisation de toutes les compétences techniques pour aider les pays à produire des résultats », argumente-t-il.

Michel Sidibé est d’avis que la communauté des bailleurs n’a pas le droit d’arrêter ce mouvement afin qu’entre 2010 et 2011 à New-York, l’on puisse éviter les 2,6 millions nouvelles infections, le 1,3 million de décès et sauver les 70.000 femmes à travers la prévention de la mère à l’enfant.

Le directeur régional de l’Oms, Luis Gomes Sambo et le directeur régional du Pnud, Jean-Christophe Deberre ont, tour à tour, évoqué la situation très préoccupante de la pandémie dans les régions Ouest et Centre de l’Afrique où, le Vih/Sida pèse sur les 3e, 4e et 5e des Omd.

Quant au ministre de la Santé et de la Prévention, Safiétou Thiam, elle a indiqué que le Sida est « une urgence socio-sanitaire et économique ». Elle a souligné qu’en dépit des efforts importants réalisés dans la lutte contre l’épidémie du Sida, l’objectif d’Accès universels ne sera pas atteint sans des engagements plus poussés, des interventions novatrices, intensifiées et mieux adaptées à nos réalités, faisant ainsi appel à plus de dynamisme et d’innovation.

Babacar Bachir SANE

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