Organisé avec l’appui de l’UNICEF, cet atelier, qui se déroule du 11 au 15 mai au centre Nganda, a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre du plan de passage de la PTME et la prise en charge du VIH pédiatrique.

Au terme des 5 journées de travail, les résultats attendus sont entre autres une analyse du fonctionnement des mécanismes de coordination mis en place dans le cadre du passage à échelle de la PTME et de la PECP, l’identification des besoins en assistance de la partie nationale (PNLS, Provinces, ZS, et autres programmes) en vue du passage à échelle de la PTME et de la PECP, l’identification des obstacles majeurs à la mise en œuvre des directives nationales et les bonnes pratiques, la formulation des recommandations pratiques et faisables pour accélérer le passage à l’échelle de la PTME et de la PECP et l’engagement de toutes les parties prenantes pour une stratégie commune d’intervention à travers un plan d’action et un chronogramme de mise en œuvre sur 18 mois.

Pour la représentant de l’Unicef en RDC, Pierrette Vu Thi, son organisme s’est engagé à faire des droits de l’enfant son cheval de bataille et ne ménagera

aucun effort pour rallier à cette cause toutes les ressources disponibles dans le cadre de sa coopération avec le gouvernement de la RDC.

« L’UNICEF avec tous les autres partenaires au développement réitère l’engagement à soutenir les efforts du Gouvernement de la RDC pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, en particulier en mettant en œuvre les stratégies suivantes: le plaidoyer pour renforcer l’engagement des décideurs, des partenaires au développement et des communautés en vue d’accroître les ressources allouées au secteur de la santé et réduire le coût des services aux patients, particulièrement les femmes et les enfants, la synergie avec de tous les partenaires au développement tels que les Nations unies, l’Union européenne, la Banque Mondiale, les ONG et la coopération bilatérale », a-t-elle déclaré.

Malgré quelques résultats tangibles de ces dernières années sur la lutte contre le Sida, beaucoup reste à faire : la couverture en PTME est très faible en RDC, l’inégalité d’accès au traitement ARV persiste encore pour les enfants, la couverture en services par rapport aux provinces est disproportionnée.

Par REGINE KIALA

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