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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/06/2009 | Lire l'article original
Selon une source sanitaire et associative au Congo Brazzaville, 2% des enfants naissent drépanocytaires. Cette anomalie est à l'origine d'accidents d'obstruction des vaisseaux, d'anémie, et entraîne une susceptibilité accrue aux infections chez le sujet malade. En effet, elle demeure la première cause d'hospitalisation et de consultation dans le service d'hématologie et dans certains services de pédiatrie du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville et Pointe-Noire. La durée moyenne d'hospitalisation est de dix jours.
Les prises en charge de cette maladie ne se font qu'à Brazzaville et à Pointe-Noire. Le centre de drépanocytose annexé au service de pédiatrie du Centre hospitalier et universitaire a 470 enfants inscrits, mais seuls 117 sont régulièrement suivis. En outre, cette prise en charge pose un certain nombre de problèmes liés au coût élevé de l'acte transfusionnel, des vaccins spécifiques, de l'antibioprophylaxie (qui n'est donc pas utilisé), des hospitalisations (bilan et traitement) et des prescriptions médicamenteuses à titre externe. Il est également difficile de disposer de produits sanguins, et les risques de contamination par certains virus (hépatites et vih/sida) sont grands.
La ministre et le représentant de l'Oms au Congo ont sinon échangé sur les questions de violences faites aux femmes, et de mortalité maternelle et infantile.
Fortuné IBARA
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