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Lutte contre la tuberculose à Sédhiou : ces facteurs qui favorisent la propagation du bacille de Koch

Walfadjri | Sénégal | 03/06/2009 | Lire l'article original

La lutte contre la tuberculose se heurte à de nombreuses difficultés dans la région de Sédhiou. Le retard noté dans le diagnostic, la non-observance du traitement et le nombre élevé de perte de vue des patients sous traitement sont autant de facteurs qui freinent les ambitions des autorités médicales. Rien que pour l’année 2008, 136 nouveaux cas de tuberculose ont été enregistrés dans la région de Sédhiou, soit un taux de dépistage de 32,3 %. Des résultats jugés peu satisfaisants par les techniciens de la santé. Un taux de dépistage relativement faible dans l’ensemble de la région et un taux de guérison assez bas dans le district de Goudomp.

Ce qui fait dire à Ibrahima Faye, le superviseur des soins de santé primaire à la région médicale de Sédhiou, qu’il reste beaucoup à faire. ‘A ce jour, la région médicale de Sédhiou n’est pas très performante en matière de lutte contre la tuberculose. Parce que pour ce qui est taux de dépistage au niveau du district sanitaire de Sédhiou, nous sommes dans l’ordre de 28 % et pour le district de Goudomp 32 %. Des taux qui sont en-deçà des objectifs fixés sur le plan national’, reconnaît-il.

A ces difficultés s’ajoute le retard noté dans le diagnostic. Parce que la plupart des malades qui souffrent de tuberculose ne fréquentent pas très tôt les structures sanitaires. D’où la nécessité pour les techniciens de santé de collaborer avec les tradipraticiens de la région qui reçoivent souvent en premier les patients. Selon Ibrahima Faye, ‘les malades ne se présentent dans les structures sanitaires que si les choses se compliquent. Parce qu’ils passent d’abord voir le tradipraticien. C’est pourquoi, nous avons tenu à rencontrer ces tradipraticiens pour voir ensemble quelle forme de collaboration entreprendre, notamment dans la prise en charge de la tuberculose’, soutient-il.

La difficulté la plus récurrente et qui influe de façon négative sur le taux de guérison est l’abandon du traitement à mi-parcours. Les patients qui sont perdus de vue au cours du traitement peuvent développer une autre forme de tuberculose beaucoup plus compliquée, estime Mme Ana Diop, le point focal chargé du suivi évaluation au niveau du Programme national de lutte contre la tuberculose. ‘Il y a une nouvelle maladie qui est apparue et qui est une autre forme de tuberculose, différente de la forme commune dont le traitement est disponible au niveau de nos structures. Mais il y a ce qu’on appelle la tuberculose multi résistante qui est une forme très compliquée. Elle est provoquée par la non-observance des traitements’, explique Ana Diop.

A signaler que ce sont trois millions d’individus qui meurent chaque année de tuberculose à travers le monde et 95 % de ces décès sont enregistrés dans les pays en voie de développement. Au Sénégal, 11 200 cas de tuberculose sont recensés en 2008, dont 7 240 cas contagieux. C’est pourquoi avec la semaine régionale de lutte contre la tuberculose, les autorités médicales de Sédhiou ont entendu mettre l’accent sur l’approche communautaire pour réduire le champ de nuisance du bacille de Koch.

Moctar DIALLO

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