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L'express de Madagascar | Madagascar | 13/06/2009 | Lire l'article original
Dans un premier temps, l'utilisation de ce médicament sera pilotée dans 31 centres de base, niveau II dans des régions comme Analamanga, Atsinanana, Boeny, Atsimo Andrefana, Haute Matsiatra et Vakinankaratra ainsi que six centres de MSM. « Cet essai sert d’étude dans le cadre d'un projet Sauver la vie des femmes malgaches. Sa vulgarisation dépend en effet de l'adoption des résultats par le ministère », explique le docteur Thierry Ramanantsoa, du MSM. La satisfaction de la cliente au cours du traitement constitue l'un des critères de validation.
Emploi salutaire
Apparemment, Madagascar est en retard dans l'utilisation du Misoprostol pour prévenir les HPP. « Ce médicament a sauvé des vies dans plusieurs pays. Il est une alternative pour les accouchements en dehors des formations sanitaires ou des communautés, là où plusieurs accouchements surviennent à domicile», soutient le docteur Jean Pierre Rakotovao, représentant de VSHD. Ce médicament prend aussi la relève là où les gens n'ont pas accès à l'oxytocine, un médicament utilisé pour les HPP.
D'après une étude faite par le VHSD, l'emploi du Misoprostol s'avère salutaire pour le pays. « Si l'on arrive à couvrir toutes les formations sanitaires des 111 districts, Madagascar peut réduire de 12% le taux de mortalité, soit de 469 pour 100 mille naissances vivantes à 413°/°°. Ce taux peut être ramené à 343°/°° si toutes les communautés de base en sont dotées davantage », poursuit Jean Pierre Rakotovao. Un grand effort devra pourtant être mis en œuvre par le ministère de la santé. Ce dernier doit atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement visant à réduire de 469°/°° à 117°/°° le taux de mortalité. Les risques et complications dus à l'arrêt précoce de grossesse participent en outre à l'augmentation des taux de mortalité maternelle. Le Misoprostol y intervient. « Ce médicament sert aussi à traiter les hémorragies après un avortement spontané ou provoqué », conclut Thierry Ramanantsoa.
Noro Haingo Rakotoseheno
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