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Sidwaya | Burkina Faso | 29/06/2009 | Lire l'article original
Le thème retenu est "Santé respiratoire et renforcement des systèmes de santé en Afrique". C'est hier 24 juin 2009 que le président du Faso, Blaise Compaoré a ouvert officiellement les travaux de cette manifestation scientifique. Une manifestation qui a pour objectif, le partage d'expériences, de résultats de recherche sur la tuberculose, l'asthme et le tabagisme. Pour lui, la mortalité liée à la tuberculose et les maladies respiratoires de façon générale demeure élevée dans les sociétés africaines. Et, l'émergence de nouvelle souche de tuberculose à bacille résistant aux traitements aggrave la situation sanitaire des pays. Face à ces problèmes actuels, le Burkina Faso a entrepris depuis 1995, d'assurer le traitement de brève durée sous surveillance directe aux personnes affectées.
L'Etat s'y est engagé. Cela se traduit par la réalisation de nombreux centres de diagnostic et de prise en charge de la tuberculose, répartis dans tous les 63 districts sanitaires du Burkina Faso. "La formation de ressources humaines qualifiées, le recyclage du personnel traitant ainsi que l'achat de médicaments antituberculeux en qualité suffisante et leur distribution gratuite aux patients constituent des actions marquant notre détermination à éradiquer cette maladie", précise le Président du Faso, Blaise Compaoré. Il a manifesté sa satisfaction à l'accroissement des taux de fréquentation des centres de santé et de dépistage volontaire. "A ce jour, plus de 92 % des patients co-infectés par la tuberculose et le VIH reçoivent un traitement adapté".
Pour l'élimination de cette infection, le président Compaoré a indiqué que des actions plus énergiques seront menées dans les années à venir.
Il s'agit de l'amélioration de la détection des cas de tuberculose ; la réduction du taux de décès liés à la tuberculose, l'exécution du plan de prise en charge de la coinfection tuberculose/VIH la mise en œuvre du plan de prise en charge de la résistance aux antituberculeux et la culture des mycobactéries dans un laboratoires de référence.
L'engagement du chef de l'Etat, Blaise Compaoré contre cette maladie a été salué par les premiers responsables de l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires. Ainsi, le directeur exécutif de l'Union, Dr Nils Billo, a été ravi qu'il ait un compromis politique au Burkina Faso contre la tuberculose. "Jamais ou très rarement, j'ai vu un chef d'Etat participer à l'inauguration d'une telle conférence.
Tous les pays doivent suivre cet exemple, c'est ainsi que les choses pourront s'améliorer", a-t-il dit. A l'instar du président Blaise Compaoré, le Dr Billo, a qualifié le thème de la rencontre de sujet pertinent et d'actualité. Il soutient que les systèmes de santé et les ressources ne sont pas suffisants pour résoudre les problèmes actuels de santé. Beaucoup de populations n'ont pas accès au système de santé. Et, cela est une réalité en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique. "Partout à travers le monde, l'accès au système de santé doit être amélioré", a-t-il conclu. En rappel, l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires a été fondée en 1920 à Paris. La région Afrique de l'Union tient sa réunion tous les deux ans. La deuxième réunion s'est tenue à Cape Town en Afrique du Sud en 2007.
Boureima SANGA
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