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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 06/07/2009 | Lire l'article original
Cet atelier, à l’initiative du Programme national de santé infantile (Pnsi), en collaboration avec l’Oms, Unicef, Unfpa et le Pepfar, a été l’occasion pour l’intervenant de se réjouir de la réforme. Car elle va permettre de «réviser ce carnet en y intégrant de nouveaux paramètres jugés pertinents, les normes et standards internationaux ou de retirer des anciens devenus aujourd’hui caducs». Le co-président scientifique est d’autant satisfait que la révision vise également à situer les responsabilités de tous les intervenants dans la prise en charge de la mère et de l’enfant, depuis la grossesse jusqu’à la naissance du bébé. «Si l’enfant naît avec des malformations, qui en est responsable ? Le propriétaire de la clinique, la sage-femme, ou encore le médecin? Est-il normal que chaque structure sanitaire fabrique son carnet ? »
En effet, a-t-il poursuivi, le carnet de santé de la mère et de l’enfant est un «important instrument de continuité des soins maternels, fœtaux et infantiles. Outil d’éducation à la santé, il intègre plusieurs services, telles la gynécologie, la pédiatrie, la planification familiale, la nutrition, la pédopsychiatrie». La dernière révision de ce document a été faite, selon Pr Bohoussou, en 1992, Depuis lors, il était élaboré par des non professionnels.
Les représentants respectifs du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et de l’Unicef, Pr Simplice Anongba et Mme Maarit Hirvonen, s’exprimant au nom des partenaires internationaux, ont apprécié également l’initiative de la révision. Qui renforce, selon Mme Maarit, la lutte contre la mortalité infantile.
Marcelline Gneproust
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