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Lutte contre les morsures de serpents : les acteurs de la sous-région conviés à Dakar

Sud Quotidien | Sénégal | 03/07/2009 | Lire l'article original

En Afrique Subsaharienne, plus d’un million de cas de morsures de serpents sont enregistrés par an et plus de trente mille personnes en meurent. Au Sénégal, il existe entre 80 000 à 100 000 cas de morsure chaque année avec probablement 400 à 500 décès, voire même plus annuellement. C’est ce constat alarmant qui a été dressé hier au Club Méditerranéen par le Professeur Jean Philippe Chippaux de l’Institut de recherche développement (Ird) de Paris, en marge de l’ouverture de l’atelier de préparation sur la problématique des morsures de serpent dans l’espace Cedeao.

S’exprimant sur cette question, le chercheur de l’Ird a révélé que tous les pays d’Afrique subsahariens sont touchés par les morsures de serpent. Il a dans ce sens soutenu que les populations rurales, en particulier les jeunes, sont les plus atteints. Une situation grave qui a poussé M. Chippaux à alerter les autorités sanitaires et les partenaires au développement sur l’ampleur d’un tel fléau qui continue d’affecter les populations africaines.

C’est pourquoi il a insisté dans son intervention sur le bilan macabre du nombre de cas de morsure et de décès enregistrés dans notre continent, toute chose qui fait de ce problème un véritable casse-tête en Afrique subsaharienne. Face à l’urgence d’y apporter des remèdes, l’Oms s’est lancé sur le terrain, après ces recommandations, de l’endiguement de ce fléau qui semble passer inaperçu au niveau des Etats mais dont l’ampleur continentale est inquiétante. Il s’agit d’abord de voir comment mobiliser les ressources sanitaires et de dégager les stratégies et moyens d’enrayer ce mal.

La rencontre à l’initiative du Sénégal, par le biais du centre anti-poison du ministère de la Santé et de l’hygiène publique a ainsi commencé à mettre sur la table la problématique pour passer à l’action. Selon l’expert de l’Ird qui a consacré toute sa vie à la lutte contre la morsure des reptiles dangereux,il faudra mobiliser les laboratoires de fabrication des sérums anti-venimeux, les Ongs et tous les partenaires médicaux, notamment au niveau rural pour faire face.

Avec toute cette offensive, la mortalité pourra être baissée jusqu’à 90%, autrement dit atteindre un seuil minimum de 2000 à 3000 décès par an. Un challenge important que la rencontre prévue à Dakar visera à atteindre. Pour sa part, le chef du centre anti-poison, le Professeur Amadou Diouf, a soutenu à l’ouverture des travaux de la rencontre que des insuffisances ont été décelées dans la lutte contre les morsures de serpents, à la suite d’études rétrospectives et prospectives réalisées dansd plusieurs pays de la sous-région.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le centre a décidé d’organiser un atelier de réflexion destiné à préparer un séminaire régional afin d’harmoniser la lutte dans l’espace Cedeao.Il a aussi rappelé que notre pays enregistre plus de 10.000 cas de morsures de serpent par an.

Les zones les plus touchées restent le Sud, le Centre dont les régions de Tambacounda, Thiès, Kolda, et Kédougou. Sans compter la région naturelle de la Casamance et la vallée du fleuve Sénégal qui accueillent une densité et une variété de serpents. Alors qu’à Dakar, la zone de la Foire et vers la piste de l’aéroport sont les zones les plus atteintes. Quant au représentant du ministre de la Santé et de la prévention, il a fait un discours sur la problématique de cette question avant de soutenir que l’Etat reste disponible pour discuter et appliquer les recommandations de la rencontre.

par Cheikh Tidiane MBENGUE

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