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Revue de presse de Santé tropicale

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La grippe classique frappe fort : la grippe affecte actuellement une grande partie de la population de la capitale. Pour l'heure, la phase épidémique n'est pas encore atteinte

L'Express | Maurice | 15/07/2009 | Lire l'article original

La grippe classique frappe fort : la grippe affecte actuellement une grande partie de la population de la capitale. Pour l'heure, la phase épidémique n'est pas encore atteinte. La saison grippale de cette année semble être à son apogée. Dans la majorité des centres de santé, cette maladie est la principale cause de consultation. Les malades présentent de la fièvre, toussent abondamment ou souffrent d'une toux sèche. « Ma vie est complètement bouleversée avec des irritations infernales dans la gorge. Mon état n'évolue pas depuis une semaine, c'est pourquoi j'ai décidé de consulter », se plaint Justine une mère de famille ayant fait la queue au dispensaire de Tsaralalàna, hier.

A quelques pas de là, la majorité des nourrisons ainsi que des enfants examinés par les médecins montrent les signes cliniques de la grippe. « Le nombre de cas de grippe a fortement augmenté ces derniers temps. Au moins, une dizaine d'enfants sont concernés par jour. Ceux qui ont des problèmes respiratoires sévères sont hospitalisés », révèle un responsable de l'hôpital des enfants à Tsaralalàna. Les mêmes affluences sont répertoriées dans les autres centres de santé de base (CSB) de la périphérie.

Prévention conseillée

Cette flambée de grippe a commencé avec le début de la saison hivernale. Face à cela, les autorités sanitaires tiennent à rassurer encore la population. « La grippe qui sévit actuellement relève du virus classique de type B, le moins virulent et celui de H3N2. Jusqu'ici, on n'a pas encore atteint le seuil épidémique », souligne le docteur Jean Michel Héraud, responsable du laboratoire national de l'OMS de référence de la grippe à l'Institut Pasteur de Madagascar. Selon lui, une surveillance est observée chaque jour à partir des sites sentinelles comme dans les CSB II et les dispensaires privés de la capitale.

Les parties les plus touchées par cette maladie sont actuellement les hauts plateaux comme Antananarivo, Antsirabe, et Fianarantsoa. « Ces types de virus sont maintenus en circulation avec la baisse de la température et la présence de l'humidité », poursuit-il. De nouveaux cas sont signalés à Moramanga en ce moment. Les sites de surveillance comptent une vingtaine dans tout Madagascar. Pour les bien portants, la prévention de la maladie est conseillée. « Chacun doit prendre de la vitamine C afin de renforcer les anticorps. La prise de ce médicament s'avère systématique à chaque changement de climat », suggère le docteur Émile Rakotomanga, officiant au dispensaire de Tsaralalànana.

Noro Haingo Rakotoseheno

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