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UCAD - Pour la réalisation d’une polyclinique universitaire / Le recteur invite les médecins au relèvement du plateau technique

Le quotidien | Sénégal | 17/07/2009 | Lire l'article original

La 23e édition des Journées de chirurgie médicale, organisée par la Fac de médecine, de pharmacie et d’Odonto-stomatologie a servi de tribune au recteur Abdou Salam Sall pour faire un plaidoyer pour des infrastructures sanitaires de qualité. En effet, selon le professeur Sall, qui présidait hier la cérémonie d’ouverture de ces journées qui ont réuni les expertises de la sous-région, il ne manque pas de ressources humaines dans le domaine sanitaire.

C’est plutôt l’environnement de la santé qui souffre d’une absence de matériel de pointe. «Nous disposons de ressources humaines de qualité, mais nous manquons d’un environnement de santé de haute facture», a déploré le recteur avant d’ajouter : «Il n’y a pas de plateau standard.» Une situation, qui installe souvent les agents formés dans de très mauvaises conditions de travail. Et selon Pr Abdou Salam Sall, qui révèle l’existence d’un projet d’une polyclinique universitaire, c’est ce qui explique en partie le départ de bon nombre de médecins vers d’autres horizons où toutes les conditions sont réunies. Et pour mettre un garrot à ce phénomène, le recteur de l’Ucad pense qu’«il faut envisager des plateaux standards». Ce qui, à son avis, passe par l’implication de tous, surtout des médecins formés à la Fac de Médecine de l’Ucad. Selon son estimation, au moins 5 mille médecins seraient formés dans ce Temple du savoir, et si chacun d’eux donnait 100 mille francs l’année, soit moins de 10 mille francs par mois, cela pourrait permettre, avec 500 millions de francs qu’on rassemblerait de cette collecte, d’ouvrir une ligne de crédits qui tournerait entre 3 voire 4 milliards de francs Cfa, qui serviraient à équiper les infrastructures sanitaires dont nous disposons et même finaliser le projet de la Polyclinique universitaire.

Cette contribution n’est qu’un retour de l’ascenseur que les médecins formés sont appelés à rendre à l’université qui leur a permis de se doter d’un parchemin en vue de trouver un emploi. Ainsi, Abdou Salam Sall invite à un changement de comportement et d’attitude. Car, pour lui, nos pays et même le continent africain doivent être construits par les Africains. «Si nous ne croyons pas en nous-mêmes, nous ne construirons pas l’Afrique», a-t-il laissé entendre. Il trouve que «nous devons unir nos forces pour rehausser le plateau technique des infrastructures sanitaires» et que «si nous sommes ensemble, nous y arriverons, mais faudrait-il qu’on arrête de regarder sur les autres». Sur ce, il demande à ce que les départements soient soutenus.

Le recteur a aussi souligné leur volonté de mettre un centre socio médical à l’Ucad, qui sera financé par la Turquie à hauteur de 150 millions de francs. La pose de la première pierre sera faite dans un avenir proche et, dans un délai de six mois, le bâtiment sera fin prêt, a-t-il renseigné, en outre.

Pour sa part, Pr Raymond Diouf, chef du département de médecine et par ailleurs chef de l’Orl à l’Hôpital général de Grand Yoff, a déploré le manque d’engagement de certains intellectuels qui, pour lui, ne viennent aux rencontres que quand il s’agit de parler des questions de recrutement pour l’enseignement. Hormis cela, d’après M Diouf, «on ne voit personne, ils ne viennent aux réunions que quand il s’agit des choses qui les intéressent». Ce qui n’est pas normal, à son avis, avant de poursuivre : «C’est de l’égoïsme.»

Pour lui, dans les pays développés, on ne peut pas trouver un emploi à tous les assistants. Mais, il pense que si le département de médecine connaît ce problème, c’est qu’il manque de fonds qui lui permettent d’être indépendant et de pouvoir prendre des mesures. Car, il reste convaincu que si le département avait des fonds «ça ne se passerait pas ainsi».
Le choix du thème La pathologie tumorale et les accidents domestiques trouve sa pertinence dans le fait que le cancer et les accidents domestiques sont des pathologies, qui occasionnent plus de décès, selon Pr Raymond Diouf.

Par Justin GOMIS

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