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Revue de presse de Santé tropicale

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Pr. Tetanye Ekoe : « La santé ne devrait pas être à valeur marchande »

Cameroon tribune | Cameroun | 29/07/2009 | Lire l'article original

Pr. Tetanye Ekoe, vice-président de l’ordre des médecins du Cameroun. Quel est l’état de la profession de médecin au Cameroun aujourd’hui ?

Cette profession se porte mal aujourd’hui dans notre pays tout simplement parce que l’on constate que cette noble profession est l’objet d’un bradage systématique et que tout individu peut impunément se décréter « médecin » de ceci ou de cela. N’importe quelle institution peut faire exercer ce métier hautement sensible de manière clandestine ou officielle sans être inquiété. L’Ordre des médecins a beau sensibilisé, il ne semble pas que force soit à la loi, en cette matière pourtant sensée représenter celle dans laquelle aucune tolérance ne devrait être acceptée. Même les pays moins développés que le nôtre semblent avoir mis un terme à ce scandale. Il faut ajouter à cette grande braderie cette autre complainte que l’on entend le public ici ou là déplorer avec beaucoup de véhémence le comportement de certains confrères accusés d’avoir « commercialisé » leur exercice.

Qu’est ce qui rend si difficile le respect du serment d’Hippocrate par les membres de ce corps de métier ?

Permettez-moi de rappeler que le serment d’Hippocrate est le précurseur du code de déontologie qui régit le comportement des médecins vis-à-vis des malades et de la société. Grosso modo, il prescrit, au nom du devoir sacré des Droits de l’Homme, le strict respect par le médecin de la vie du malade et l’obligation pour lui de faire de la santé du malade sa priorité exclusive. Il y va, vous vous en doutez bien, de la sécurité de tous les individus et de la société elle-même. Il s’agit donc d’une profession qui ne s’exerce que dans le strict respect de ce contrat de confiance. Vu de cette manière, l’ensemble de ces professionnels n’étant fait que d’hommes et de femmes en chair et en os, et non pas d’anges surgis de je ne sais où, il est évident que ce code peut être violé par certains d’entre nous.

Cette violation peut tenir d’une foule de circonstances qu’il serait fastidieux d’énumérer. Le principal procès qui est fait à notre corps est celui de la « commercialisation » de nos soins ou de la négligence professionnelle. J’observe au passage que de manière générale les gens ont souvent bonne opinion de leur médecin personnel ; ce sont les autres qui sont des démons. Ce qui est sûr à nos yeux, c’est que chaque fois que le médecin a fait du chantage sur ses soins il est toujours coupable. La santé, pensons-nous, est la seule valeur dans la société qui ne devrait pas être marchande.

Que faut-il faire pour redorer le blason de cette profession ?

Il faudrait déconnecter les soins de santé de l’équation marchandise. C’est, me semble t-il, un fait de civilisation et de progrès économique et social que d’arriver à faire assurer de bons soins de base à tout membre de la communauté nationale sans que le médecin doive entrer en négociation avec le malade. En deuxième lieu, il faudrait appliquer la loi qui exige que la profession médicale soit exercée uniquement par ceux reconnus par l’Ordre National des médecins. Ce dernier étant responsable, comme dans tous les pays civilisés, même les moins développés, du contrôle de la profession médicale.

Que fait l’ordre des médecins pour amener les médecins à respecter la déontologie ?

L’Ordre des médecins, après avoir déployé des trésors d’énergie auprès des autorités en charge de la santé publique et de l’Ordre, a mis en œuvre ces derniers mois une intense campagne de sensibilisation vers le public et vers les autorités, visant à faire appliquer la loi vis-à-vis de ces structures et cabinets clandestins qui fleurissent comme des champignons dans nos villes et nos campagnes. L’Ordre n’a pas de force de l’ordre à sa disposition pour faire appliquer la loi. C’est le rôle de ceux qui ont la charge de donner force à la loi. D’autre part, nous sévissons de manière très vive, à travers le Conseil de discipline de l’Ordre, sur ceux des nôtres qui se rendent coupables d’actes de nature à salir l’honorabilité de la profession.

Propos recueilles par Hugues Marcel TCHOUA

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