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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 11/09/2009 | Lire l'article original
Au cours de cette semaine de santé, les enfants de 0 à 5 ans recevront vaccins, vitamine A, et vermifuges. Il y aura également distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide et de traitement du pian. D'autres interventions seront menées dans le but de relever le défi de la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Dans son mot de bienvenue, le médecin colonel Jean Michel Sangha, préfet du Pool, s'est dit satisfait de voir le département qu'il a la responsabilité d'administrer abriter un événement d'envergure nationale. Ainsi, il remercie le président de la République et le gouvernement de faire de la santé publique l'une de ses priorités, priorité qui se trouve inscrite dans son programme de société, le Chemin d'avenir.
Prenant la parole, Chrystian Solofo-Dimby, représentant adjoint de l'Unicef au Congo, déclare que cette Semaine de santé de la mère et de l'enfant est un moyen par lequel le gouvernement congolais rend effectif le droit de chaque enfant congolais à la survie et au développement. C'est à travers de telles actions que l'on peut relever les défis conduisant à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, relatifs à la mortalité des enfants et des femmes. Et l'organisation par le gouvernement de cette cérémonie de lancement à Kinkala aujourd'hui, et hier à Ouesso dans la Sangha, est pour Chrystian Solofo-Dimby la preuve que tous les enfants de toutes les catégories sociales, en milieu urbain ou rural, ont droit aux mêmes opportunités : « L'Unicef est déterminée à accompagner le gouvernement congolais dans de telles actions. »
De son côté, le représentant de l'OMS déclare : « Comme vous le savez certainement, au cours de ces dernières années, la prévalence des maladies évitables par la vaccination au Congo a été réduite grâce à l'amélioration des taux de couverture vaccinale, avec toutefois des disparités d'un département à l'autre, et même au sein d'un même département. » L'OMS encourage ces semaines de vaccination intenses et périodiques, car elles sont une approche stratégique en appui à la vaccination systématique, communément appelée « PEV de routine », pour contribuer à améliorer rapidement la couverture vaccinale dans une aire de santé ou un district, par le rattrapage d'un nombre appréciable d'enfants non vaccinés ou non atteints par les autres interventions et proposer des mesures correctives.
Pour terminer, l'orateur pense que malgré les difficultés dans de nombreux districts et départements, les autorités, les équipes de vaccination ne ménageront aucun effort pour donner à ces semaines un éclat tout particulier. Ainsi, l'OMS se dit prête à continuer de soutenir le Congo dans cette initiative, car ces semaines de santé permettent d'améliorer significativement l'offre de soins et services en vue d'aller vers les OMD.
Dans son allocution du lancement de l'activité, le ministre Charles Zakari Bowao s'est exprimé en ces termes : « L'objectif poursuivi par le gouvernement à travers ces semaines est de réduire les insuffisances constatées dans la mise en œuvre du paquet minimum d'activités offertes dans les centres de santé et d'améliorer la prestation de service liée à certaines interventions essentielles, à savoir la vaccination, la distribution de moustiquaires, la supplémentation en vitamine A, le déparasitage systématique au mébendazole, le traitement du pian. Celles-ci vont se dérouler simultanément dans tous les départements du pays du 10 au 14 septembre 2009. »
Évaluant les résultats obtenus en 2008 lors de la première édition, le ministre Bowao a indiqué qu'elle avait permis de réaliser les couvertures suivantes : vaccination (96,3%), vitamine A (77,8%), déparasitage au mébendazole (78,7%), distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide (97,5%), fer-acide folique (58,9%), et plus de 1 000 malades atteints du pian traités. Pour terminer, Charles Zakari Bowao signifie qu'assurer la survie des femmes et des enfants est un impératif catégorique en matière de droits humains. C'est à ce titre que le gouvernement de la République, par la voix du chef de l'État, a décidé de mettre en œuvre de nombreuses actions en vue de l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant. Parmi ces actions, on peut noter la gratuité du dépistage et du traitement des personnes vivant avec le VIH/sida, la gratuité du traitement du paludisme chez les enfants de 0 à 15 ans et leurs mères, et bien d'autres.
Après son allocution, Charles Bowao, entouré du préfet du Pool, de médecins et de représentants des systèmes des Nations unies, s'est présenté devant une nombreuse foule d'enfants et de mères pour administrer des vaccins et distribuer des moustiquaires.
Faustin Akono
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