Le gouverneur du district 409 de Lions clubs international aura la charge de présider aux destinées de ce club-service de trois pays, à savoir le Burundi, la RDC et le Rwanda. Ainsi qu’il est généralement connu, Lions clubs international fait de la lutte contre la cécité l’un de ses chevaux de bataille. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix porté sur le centre ophtalmologique de Masina par ce club-service, en collaboration avec d’autres institutions humanitaires.

L’inauguration du centre de Masina est considérée par Gérard Mulimbi, le nouveau gouverneur du district 409, comme une action au service des autres. Ce centre, à en croire Gérard Mulimbi, serait le plus grand de l’Afrique subsaharienne.

Déjà, en 1925, lors de la convention internationale de l’association à Cedar Point à Ohio aux Etats-Unis, Helen Keller avait lancé un défi aux membres de l’organisation de devenir les «chevaliers des aveugles dans la croisade contre les ténèbres». C’est ce qui explique l’engagement réitéré des «Lions» à se mettre activement au service des aveugles et des non-voyants. Forts du succès remporté par le programme Sightfirst dans sa première phase, avec 202 millions

Usd mobilisés, Sightfisrt 2 bénéficierait aux Congolais à travers le centre ophtalmologique de Masina et d’autres encore. «La vue d’abord», n’a cessé de marteler le gouverneur du district 409, Gérard Mulimbi, lors de son adresse à l’assistance, composée de membres de l’organisation et des invités. La lutte contre la cécité évitable et réversible est un objectif à atteindre par les Lions.

En 92 ans de service de la communauté, Lions clubs international a contribué à 7.500 opérations chirurgicales de cataracte. La capacité de mobilisation a atteint les 600 millions Usd les quarante dernières années.

En RDC, les interventions de Lions clubs international se sont élevées à 4 millions Usd. Pour son mandat d’une année non renouvelable, Gérard Mulimbi, intronisé à Minneapolis aux USA compte assumer les tâches administratives qui lui incombent avec l’appui de ses prédécesseurs. Appelés à consacrer «le temps aux autres», les membres de son organisation visent «à rendre à autrui un service désintéressé». En ce qui le concerne, le vice-Premier ministre Emile Bongeli a félicité les membres de cette organisation. Il considère que «travailler et faire travailler les autres» permettrait de participer à la reconstruction nationale sans se préoccuper des colorations politiques.

Ce qui manque à ce pays, ce sont les idéaux comme ceux de Lions Clubs international, a-t-il conclu.

Par BIENVENU MARIE BAKUMANYA

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