Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 21/09/2009 | Lire l'article original
« La grève est suivie à 100%, ici à Abidjan comme à l’intérieur du pays», a indiqué Boko Kouaho, secrétaire général du syndicat national des infirmiers de Côte d’Ivoire (SYNICI).
Cependant tôt le matin, des poches de résistances s'étaient manifestées dans certains centres de santé dont principalement la PMI de Yopougon. Alerté, les représentants des quatre syndicats engagés dans la grève s’y sont dépêchés. Sur place, ils ont constaté qu’il s’agissait d’un déficit de communication entre les agents de santé et leurs différents syndicats. Lles choses sont rentrées dans l’ordre après quelques explications. Au cours desquelles, les responsables syndicaux ont demandé à leurs collègues de ne pas rester à la maison. Mais de se rendre dans leurs différents services pour faire le piquet de grève. « C’est sur le terrain que tout se passe. Chers amis, je vous exhorte donc à venir pendant toute la période de la grève pour démonter notre engagement», a martelé Boko Kouaho devant ses collègues de la PMI de Yopougon.
Pour l’observation effective du mot d’ordre de grève, les infirmiers et sages femmes ont mis sur pieds des « brigades de vigilance » pour sévir. Il ressort donc de la tournée effectuée par ces « brigadiers » que la grève est suivie par la majorité des infirmiers et sages femmes.
A l’hôpital Général d’Abobo sud, bien que la grève soit effective, les perturbations que cela pourrait engendrer ne sont pas perceptibles. «Il n’y a pas de grandes perturbations puisque les infirmiers ont décidé d’assurer le service minimum. Les médecins et autres agents de santé sont à leur poste, nous travaillons», explique Dr Anoh.
Au CHU de Cocody où nous avons rentré des malades, la grève rend les consultations actuellement difficile. «Il faut qu’une solution soit trouvée. Sinon, les choses vont s’aggraver. Ou bien veut-on qu’il y ait des morts pour réagir? », s’inquiète Solange Kouamé, une patiente.
Déterminés, les responsables syndicaux appellent, le gouvernement et le Premier Ministre spécifiquement à réagir afin de parer aux conséquences dramatiques que pourrait engendrer le mouvement. Pour l’heure c’est le statu quo au niveau des autorités qui n’ont pas encore réagi.
CHEICKNA D Salif
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux