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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 07/10/2009 | Lire l'article original
Davantage d’enfants bénéficient de programmes pédiatriques de traitement antirétroviral : le nombre de moins de 15 ans ayant reçu un tel traitement est passé d’environ 198 000 en 2007 à 275 700 en 2008, soit 38% de ceux qui en avaient besoin.
À l’échelle mondiale, le sida reste la première cause de mortalité chez la femme en âge de procréer. Selon le Directeur général de l’UNICEF, Ann M. Veneman, « Bien que l’on prête une attention croissante aux femmes et aux enfants dans la lutte mondiale contre le VIH/sida, la maladie a toujours un effet dévastateur sur leur santé, leurs moyens de subsistance et leur survie ».
Selon ce nouveau rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), plus de quatre millions de personnes bénéficiaient fin 2008 d’un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui représente une augmentation de 36% en un an et une multiplication par dix sur cinq ans du nombre de ces patients.
Le rapport, intitulé Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé, fait état d’autres progrès, notamment d’une extension du conseil et du dépistage du VIH et d’un meilleur accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant du virus.
Populations les plus exposées
En 2008, on a disposé de davantage de données sur l’accès aux services de prise en charge du VIH des populations fortement exposées au risque d’infection, notamment les prostitué(e)s, les hommes homosexuels et les toxicomanes par voie intraveineuse.
Si les interventions permettant de lutter contre le VIH s’étendent à certains endroits, certaines catégories de la population particulièrement exposées ne peuvent accéder aux services de santé en raison d’obstacles techniques, juridiques et socioculturels.
Selon le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, « Tous les indicateurs montrent que le nombre de personnes qui ont besoin d’un traitement a considérablement augmenté ces dernières années ». « L’accès équitable au traitement sera l’une de nos premières préoccupations et l’ONUSIDA continuera à se faire le porte-parole des sans-voix, en veillant à ce que les groupes marginalisés et les plus vulnérables face à l’infection à VIH aient accès aux services d’une importance vitale pour leur santé et celle de leur famille et de leur entourage. »
Néanmoins, la majorité des personnes qui vivent avec le VIH ignorent encore leur statut sérologique. Le faible recours aux services de dépistage s’explique en partie par la méconnaissance des risques d’infection et la crainte de la stigmatisation et de la discrimination.
Par REGINE KIALA
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