La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, et s'est déroulée en présence du Pr Samba Ousmane Sow, le directeur du Centre national d'appui à la lutte contre la maladie (CNAM) et de Julie Milstien de l'Université du Maryland.
Le CVD figure à la pointe de la recherche sur les vaccins dans notre pays. Le centre a à son actif des résultats convaincants de recherches sur les vaccins. Ce qui lui confère une dimension scientifique à l'échelle continentale, voire internationale. Le centre est aussi engagé dans un processus de renforcement des compétences dans le domaine de l'immunisation des enfants et dispose d'une expertise avérée dans ce domaine.

L'organisation du cours international offre une opportunité d'échanges avec de grands spécialistes. Le cadre est un lieu de discussions sur les préoccupations liées à la vaccination. Les experts du CVD et leurs collègues de l'université du Maryland discutent des différents aspects des techniques de vaccination. Ils partagent également les expériences et points de vue sur les techniques d'évaluation d'un programme de vaccination. Ce qui permettra de fait à renforcer les capacités des acteurs sur les techniques de vaccination et améliorer la santé des enfants.

Le ministre de la Santé a expliqué que l'immunisation est une des activités essentielles ayant un impact important en matière de santé publique. Elle permet de réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies endémiques à potentiel épidémique. Oumar Ibrahim Touré a évoqué les insuffisances des missions d'évaluation des activités des programmes élargis de vaccination. Ces insuffisances sont plus ou moins relatives à la formation des agents de terrain, à la supervision et à la logistique.
Sur le plan national, le CVD a prouvé son utilité dans l'immunisation des enfants contre certaines maladies, plus particulièrement contre les infections. Il sert d'appui-conseil pour l'introduction de certains vaccins dans le programme élargi de vaccination (PEV). Le CVD encadre également le personnel sanitaire en matière de vaccination.

Le directeur du Centre national d'appui à la lutte contre la maladie, le Pr Samba Ousmane Sow, qui est également le directeur du deuxième cours international sur les techniques de formation a rappelé que la démarche s'inscrit dans l'amélioration de la qualité de la vaccination au Mali. Il a assuré que cette semaine de formation sera d'une forte intensité amicale qui ne laissera pas de place pour le stress. Il a remercié les partenaires de l'université de Maryland, de l'Organisation mondiale de la santé et de la Fondation Merck, pour leur accompagnement.

Les travaux de ce deuxième cours international sur les techniques de formation alternent communications sur des modules et discussions.

B. DOUMBIA

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