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L'express de Madagascar | Madagascar | 13/10/2009 | Lire l'article original
Attention !
Tous les jours, une longue file s'observe devant un cabinet à Andravoahangy.
« J'enregistre près de 50 clients par jour durant les vacances, contre 100 clients
durant la rentrée scolaire », ajoute ce tradipraticien très cotoyé dans son
monde.
« Avec la cherté des médicaments, il est pratique pour nous d'avoir recours
à la médecine traditionnelle. Jusqu'ici, cela nous a fait du bien », souligne
Rantoniaina Raheliarivelo qui soigne sa maladie gastrique avec des plantes médicinales.
Dans ce cabinet, toute couche sociale confondue y fait la queue de très bon matin. Mais avec cette avancée de la médecine traditionnelle, l'informel et les risques gagnent du terrain. « Beaucoup se fient à l'ouïe-dire et avale des plantes sans prescription. En même temps, nous enregistrons de plus en plus de tradipraticiens qui n'ont pas acquis le vrai statut. Ils n'ont pas suivi des études ou n'appartiennent pas à des descendants tradipraticiens », se plaint Désiré Ramavozatovo.
Et pourtant, le pays compte des plantes toxiques. « Nous n'avons pas peur
de la question car cela nous a toujours guéri », affirme une autre mère de famille
qui a l'habitude de suivre un traitement avec le thé vert.
Des médecins de la médecine conventionnelle confient que les plantes peuvent
engendrer parfois un risque de néphrite et peuvent endommager les reins. Le
pays compte 2000 tradipraticiens inscrits.
Fanja Saholiarisoa
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