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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 29/10/2009 | Lire l'article original
Dans son bref message à l'endroit du personnel de santé, le directeur général a relevé l'importance de l'événement qui marque selon lui « une étape importante dans la lutte commune pour l'amélioration de la qualité de l'offre des services au CHU de Brazzaville ».
« En s'offrant cet appareil ultra moderne, notre objectif est non seulement de contribuer à la réduction de la prévalence, la morbidité et la mortalité liée au cancer du col de l'utérus, mais aussi de donner au CHU sa place en vue d'être au niveau technique des CHU des pays développés », a indiqué Ignace Ngakala.
« Dans les pays développés, le dépistage systématique et le diagnostic précoce ont fait régresser fondamentalement la fréquence et la mortalité dues au cancer du col de l'utérus. Cependant, dans les pays en développement, ce cancer reste fréquent, avec une lourde mortalité atteignant 80% », a-t-il relevé.
Les raisons de cette mortalité, a souligné le directeur général, sont souvent liées à la sous information des populations qui très souvent consultent à une période très avancée de la maladie, à l'insuffisance de ressources humaines pour la réalisation des frottis cervico-vaginaux et à l'absence de cadre formel en vue d'organiser la prévention et la prise en charge du cancer du col.
Le directeur général a annoncé à cette occasion l'organisation du premier cours de vidéo colposcopie au CHU de Brazzaville par la faculté des sciences de la santé. Ce cours est parrainé par la société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale.
La cérémonie a été fortement marquée aussi par l'explication du déroulement des activités du dépistage du cancer du col de l'utérus. Le professeur Hervé Iloki a évoqué les raisons fondamentales qui empêchent souvent la mise en œuvre d'un dépistage systématique ou de masse. « A notre niveau, nous allons procéder à la formation d'un grand nombre de personnes qui vont procéder au dépistage. Ceux qui connaissent, seront recyclés parce qu'ils n'ont pas encore utilisé certains matériels. Ces outils seront mis à leur disposition pour qu'ils puissent augmenter leurs performances », a précisé Hervé Iloki.
Au niveau de la consultation externe de gynécologie obstétrique, selon le professeur Hervé Iloki, toutes les femmes enceintes ou non qui iront en consultation devraient auparavant être dépistées. Cette séance de dépistage, a-t-il ajouté, est surtout valable pour les femmes sexuellement actives, c'est-à-dire celles qui peuvent encore avoir des rapports sexuels.
Il sera aussi question de prévenir la rupture des stocks de médicaments, et enfin, renforcer la collaboration entre le personnel du service d'anatomie pathologique mais surtout du service de cancérologie.
Le cancer du col de l'utérus est le premier cancer gynécologique, suivi du cancer du sein. Il est redoutable par sa fréquence (493 000 nouveaux cas par an dans le monde) et par sa létalité (274 000 morts par an). Pourtant, il offre l'avantage d'être accessible au dépistage par des méthodes peu coûteuses.
Yvette Reine Nzaba
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