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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/11/2009 | Lire l'article original
Ces experts ont, dans leur communiqué daté du 30 octobre, relevé que les autorités de réglementation ont désormais homologué divers vaccins contre la grippe pandémique : vivants atténués, inactivés adjuvés et inactivés non adjuvés.
Alors que les autorités nationales ont décidé de donner la priorité aux enfants pour les premières vaccinations, les experts recommandent plutôt de commencer par administrer une seule dose de vaccin au plus grand nombre possible d'enfants. Ils soulignent en outre la nécessité de faire des études pour préciser les posologies efficaces chez les sujets immunodéprimés.
Ces conseils viennent à point nommé lorsqu'on sait qu'à travers le monde, les adolescents et les jeunes adultes continuent de constituer la majorité des cas, les taux d'hospitalisation étant les plus élevés pour les très jeunes enfants. En effet, entre 1% et 10% des patients en phase clinique de l'infection doivent être hospitalisés. Sur l'ensemble des patients hospitalisés, 10% à 25% nécessitent une admission en unité de soins intensifs et 2% à 9% en meurent.
En ce qui concerne les femmes, notamment celles qui sont enceintes au deuxième ou troisième trimestre de leur grossesse, elles représentent en moyenne 7% à 10% des patients hospitalisés. Par rapport à l'ensemble de la population, elles ont un risque dix fois plus élevé de nécessiter une admission en unité de soins intensifs.
Le groupe d'experts a signalé qu'après avoir examiné les premiers résultats de la surveillance des personnes ayant été vaccinées contre la pandémie, il n'avait trouvé aucune indication de réactions indésirables inhabituelles.
Les experts relèvent, pour ce qui est des vaccins pour les femmes, que les études des vaccins vivants atténués et inactivés adjuvés ou non adjuvés sur l'animal de laboratoire n'ont pas mis en évidence d'effets nocifs directs ou indirects sur la fécondité, la grossesse, le développement de l'embryon ou du fœtus, la naissance ou le développement post-natal.
Enfin, tenant compte des données en leur possession et du risque sensiblement plus élevé d'une issue sévère chez la femme enceinte infectée par le virus pandémique, les experts ont recommandé d'autoriser l'administration de tout vaccin homologué chez la femme enceinte, dans la mesure où les autorités de réglementation n'ont pas trouvé de contre-indication spécifique.
Nestor N'Gampoula
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