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Revue de presse de Santé tropicale

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Fistules obstetricales : 400 nouveaux cas par an au Sénegal : le ver est dans les… structures de santé

Le quotidien | Sénégal | 10/11/2009 | Lire l'article original

Il faut penser à renforcer le personnel qualifié dans les structures régionales de santé mais aussi à les motiver davantage pour les inciter à lutter de manière déterminante contre les fistules obstétricales. Tel est le plaidoyer fait au cours d’une mission du Fnuap dans les hôpitaux à Tamba, Sédhiou et Kolda.

Le nombre de femmes porteuses de fistules obstétricales s’agrandit de jour en jour. Des milliers de femmes en état de grossesse sortent des structures sanitaires avec des anomalies, causées en grande partie, par un travail douloureux et sans assistance. Celles qui sont chargées de cette tâche sont souvent occupées à se …tailler les ongles, si elles ne sont pas devant le petit écran. C’est un secret de polichinelle que la vie des femmes en travail dans les structures de santé est souvent assimilable à «l’enfer» sur terre, tellement elles sont snobées, alors qu’elles devaient bénéficier du maximum de soutien puisqu’elles s’apprêtent à donner la vie.
Ces manquements décriés par les acteurs de la santé eux-mêmes ne sont pas sans conséquence. Partout dans le pays, des centaines de cas de fistules obstétricales apparaissent par année, du fait du «laxisme» constaté dans les structures de santé.
Aujourd’hui, 400 cas de fistules obstétricales sont enregistrés par an, encore que ce ne sont que des estimations. D’autres pensent que ce sont plus de 1 000 cas par an, du fait de la variété de la maladie.
La prise en charge de cette pathologie étant très onéreuse pour les patientes, les autorités devront s’employer à abréger le mal en agissant en amont.
Aussi bien à Tambacounda, Sédhiou et Kolda, les sages-femmes ont reconnu une part de responsabilité dans certaines pathologies post-maternité, mais elles refusent d’être les responsables de ces fistules. Toutes, elles se sont défaussées sur le «plateau technique défaillant» de leur structure pour expliquer ces lésions, qui surviennent après l’accouchement. Pour elles, comme Dakar n’est pas indemne de cette maladie, c’est une chimère de croire que le reste du pays va échapper à cette «règle». «Il faut revoir le plateau», se défend Mme Bâ, matrone à l’hôpital régional de Tambacounda. Aussi, plaide-t-elle pour le renforcement du personnel qualifié dans les structures de santé régionales. Cela aura, pour elle, un impact certain dans la lutte contre les fistules vésico-vaginales. Cependant, doter les structures de santé de l’intérieur du pays de technicité suffisante est une chose, mais les renforcer en personnels qualifiés, c’en est une autre. Tout simplement parce que ces personnels ne veulent pas rejoindre l’intérieur du pays, quitte même à démissionner de leur poste.
Au cours des échanges avec des sages-femmes et médecins, à l’occasion d’une tournée dans les hôpitaux de Tambacounda, Sédhiou et Kolda, sponsorisée par le Fonds des Nations-unies pour la population (Fnuap), certains d’entre eux n’ont pas caché leur souhait de regagner Dakar pour des raisons qui leur sont propres. Ce qui augure des lendemains encore plus sombres pour ces régions les plus reculées du pays et qui ont beaucoup de spécificités sur le plan de la tradition.
Les mariages précoces sont encore fréquents et c’est justement ces filles âgées entre 14 et 20 ans qui sont les plus touchées par les fistules. Ainsi, l’Etat a le devoir d’agir sur les causes de la recrudescence de ces fistules et autres incontinences qui indisposent, à ce jour, 2 millions de femmes africaines et asiatiques.

Par Aly FALL

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