Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

La prévention contre le sida passe par le dépistage

L'express de Madagascar | Madagascar | 05/12/2009 | Lire l'article original

La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida est une occasion pour nous rappeler l'importance du dépistage dans la prévention de la maladie. Attention danger surtout pour les jeunes. Bien sûr, les personnes porteuses du virus du sida, le VIH (virus de l’immuno-déficience humaine) ne courent pas les rues à Madagascar. Nous en sommes même parfois à nous demander si cette maladie existe réellement, et si elle n’a juste pas été inventée par les hommes politiques pour s’attirer la sympathie des bailleurs de fonds.

Détrompons-nous, pourtant. Le sida existe bel et bien, et des Malgaches en sont atteints. Il semblerait même, selon les dernières statistiques officielles, que de plus en plus de jeunes sont aujourd’hui séropositifs.
Le président de l’association de prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de la région Analamanga, Jack Rasoanaivo, a révélé lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, que « les six cas positifs détectés cette année concernent des jeunes de moins de 25 ans ».

Une autre responsable d’organisation, l’association Ny Ampitso, Michèle Razafimalala, a par ailleurs signalé que « la plupart de nos patients sont composés de jeunes de moins de 25 ans ».
Ces jeunes là auraient bien sûr pu ne jamais fréquenter ces centres. Mais pour une raison ou une autre, ils ont décidé de franchir un pas : celui de connaître leur statut sérologique. Certains, comme Salohy (prénom d’emprunt), 23 ans, ont eu la mauvaise surprise de se découvrir séropositifs. « J’y suis allée avec des amis, par jeu, pas pour me découvrir malade », explique-t-elle.

Elle confie cependant ne pas regretter son geste.

« J’aurais pu ne rien savoir avant qu’il ne soit trop tard », poursuit-elle. Pour l’instant, elle n’est pas encore au stade où le traitement antirétroviral est requis.

Mais elle confie faire plus attention à son hygiène de vie. « Je m’alimente mieux, j’essaie de ne pas attraper des microbes ou d’autres germes, et bien sûr, je n’ai plus de rapports sexuels sans préservatif », raconte-t-elle.

Si elle n’avait pas effectué le test de dépistage, Salohy n’aurait peut-être jamais découvert sa séropositivité. Ou elle ne l’aurait découvert que trop tard. Et jusqu’à ce qu’elle le sache, elle aurait pu transmettre le virus à beaucoup plus de gens. Sans parler de la survenue rapide de la maladie et de l’inefficacité des traitements futurs.

Axe prioritaire

Ce n’est pas pour rien si la promotion du dépistage fait partie des axes prioritaires des activités de lutte contre le sida entreprises par les organisations de lutte contre cette maladie.
« Le dépistage est la première des préventions », soutient le docteur Benjamin Ravelonjato, consultant dans le secteur. « La connaissance du statut sérologique, que ce soit positif ou négatif nous permet d'adopter un certain comportement », poursuit notre médecin.

En cas de séronégativité, nous pouvons adopter un plan de vie plus sain, de manière à limiter les risques d'attraper le virus. Au cas où nous serions séropositifs, nous pourrions évidemment être immédiatement pris en charge, que ce soit sur le plan médical ou sur le plan psychosocial. Mais surtout, nous pourrions réduire les risques de transmettre le virus à notre entourage.

Lova Rabary-Rakotondravony

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !