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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 17/12/2009 | Lire l'article original
Ces assises qui ont connu la participation des délégations venue, notamment des pays d’Afrique et d’Europe, ont enregistré plusieurs temps forts. Il en est ainsi du vœu formulé par M. Emile Bongeli, vice-Premier ministre en charge de la reconstruction, de voir le salon devenir un forum permanent de réflexion afin d’impliquer toutes les forces vives de la nation en vue de garantir le bien-être de la population congolaise, grâce à une industrie pharmaceutique capable de constituer un puissant pôle dynamique dans le mouvance des cinq chantiers de la République où la santé occupe une place de choix.
Pour sa part, le pharmacien Clément Wutedji, le président du SIPHACO, a plaidé en faveur de la maximisation de la production pharmaceutique nationale de qualité et de l’accessibilité de tous à ces produits, d’autant plus qu’il n’y a pas de soin sans médicaments fiables. Il a aussi prôné une appropriation par les pharmaciens de leur profession, laissée dans la rue, à la suite du pullulement des boutiques de la mort.
Quant au président de la FEC, secteur pharmaceutique, il a souhaité une nette répartition des tâches dans l’importation des produits pharmaceutiques où les abus sont légion, notamment avec la présence sur le marché des produits prohibés, voire frelatés.
De son côté, M. Boniface Ondeniga, président de l’Intersyndical des pharmaciens africains a annoncé la tenue en juin 2010 à Kinshasa du 11ième Forum international des pharmaciens ; un événement jamais organisé en RDC jusque-là ! A cette occasion, a-t-il noté, plus de 40 pays du monde cogiteront sur les problèmes de la santé et de la pharmacie ; à savoir le goulot d’étranglement qui gêne ce secteur, avant de mettre l’accent sur l’esprit de sacrifice pour s’en sortir.
Enfin, le président de l’Inter Ordre des Pharmaciens est d’avis que si la profession pharmaceutique cesse d’être prise en otage, il y a lieu de considérer déjà le forum comme une réussite.
Pour terminer, le ministre de la Santé, Mopipi Mukulumanya, qui a centré son intervention sur l’industrie pharmaceutique et les médicaments contrefaits, a exhorté les participants à trouver une voie idoine pour en finir.
Pour lui, la solution réside dans la mise sur pied d’un laboratoire de contrôle. Ce qui constituerait un préalable au développement de l’industrie pharmaceutique congolaise. D’autant plus que le pays a déjà fait un pas de géant dans ce secteur.
FIDELE KAPONGO
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