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Revue de presse de Santé tropicale

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Risque cardiovasculaire chez les malades du Sida : les ARV pointés du doigt

L'Observateur | Burkina Faso | 05/01/2010 | Lire l'article original

Généralement, c’est chez des sujets âgés de plus de 40 à 50 ans que l’on pouvait observer un syndrome coronarien aigu. Et le plus souvent, ces personnes étaient des fumeurs. Mais dans sa position d’étudiant en 7e année de médecine, Clovis Simplice Kiswendsida Sawadogo a constaté que ce syndrome touchait une population de plus en plus jeune.

Intrigué, il s’est intéressé à la question et s’est vite rendu compte que ces sujets étaient pour la plupart des personnes vivant avec le VIH et étaient sous traitements des ARV depuis quelques années.

Selon Pr Joseph Drabo, chef de service de médecine interne, « ces patients sous ARV présentent notamment un certain nombre de troubles que l’on regroupe sous le nom de facteurs de risques cardiovasculaires, parmi lesquels il y a une prise de poids qui est repartie au niveau abdominal. De même ils ont une répartition de graisse qui est irrégulière et qui s’associe à un syndrome qu’on appelle le syndrome métabolique, lequel regroupe des troubles lipidiques (les graisses) mais aussi une hypertension artérielle et parfois un diabète sucré ».

Décidé d’en savoir davantage sur ce phénomène, M. Sawadogo en a fait l’objet de sa thèse de médecine afin de mieux comprendre les raisons de ces complications cardiovasculaires chez les malades du Sida. Dans ses travaux, il a été encadré par le Pr Patrice Zabsonré et Dr André Samadoulougou respectivement directeur et co-directeur de la thèse de Clovis Simplice Kiswendsida Sawadogo.

Le 8 décembre 2009, l’étudiant était face à un jury présidé par le Pr Joseph Drabo pour présenter et soutenir sa thèse. Il a justifié que pour des raisons budgétaires, il avait limité son échantillon à 100 personnes et que cela l’empêchait du coup de pouvoir mener une grande étude qui pourrait éventuellement et indiscutablement « établir un véritable lien de causalité entre ARV et risque coronarien ».

Cependant, il a avoué avoir remarqué une accentuation du risque coronarien aigu chez la population qu’il a étudié. Ces perturbations s’observant surtout chez « les patients ayant des inhibiteurs de la protéase dans leur combinaison ARV et après une durée de traitement supérieur à 30 mois ». Mais loin de lui l’idée d’alarmer les malades du Sida ou de les pousser à abandonner leur thérapie.

Au contraire, il estime que « le rapport bénéfice/risque du traitement ARV reste tout à fait favorable aux patients » même s’il faut dorénavant sensibiliser ces derniers et les soignants afin de dépister et de traiter précocement les complications cardiovasculaires. « Nous devons dès à présent avoir un regard sur les complications métaboliques liées aux ARV car leurs prises en charge sont plus difficiles et plus coûteuses » que le traitement du Sida.

Sa thèse a été sanctionnée par la « mention très honorable avec les félicitations du jury ». Le jeune docteur a dédié son travail à sa famille « pour tous les sacrifices consentis des années durant » et a remercié tous ceux qui l’ont conseillé et accompagné dans la réalisation de sa thèse.

San Evariste Barro

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