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Revue de presse de Santé tropicale

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Hôpitaux : des opérations annulées par manque de spécialistes

L'Express | Maurice | 08/01/2010 | Lire l'article original

Les hôpitaux ne sont plus en mesure d’assurer toutes les opérations, en raison d’une pénurie de chirurgiens et d’anesthésistes. L’Etat envisage de recruter des médecins en Inde.Les hôpitaux ne sont plus en mesure d’assurer toutes les opérations, en raison d’une pénurie de chirurgiens et d’anesthésistes. L’Etat envisage de recruter des médecins en Inde.

« IL suffit qu’un anesthésiste tombe malade ou ait un problème qui l’empêche de venir travailler pour que nous annulions les interventions » , confie un médecin de l’hôpital Victoria, à Candos. La situation est en effet de plus en plus tendue dans les salles d’opération des hôpitaux avec le manque de spécialistes.

Des opérations sont annulées et seuls les cas vraiment urgents sont considérés, ajoutent deux spécialistes de cet hôpital.

Ce manque de spécialistes se fait de plus en plus sentir depuis l’an dernier. Personnel et malades font ainsi le va- et- vient dans les hôpitaux. Conscientes du problème, les autorités comptent puiser des ressources en Inde pour pallier le manque. Le ministère de la Santé s’est plus particulièrement tourné vers les anesthésistes indiens. Et au moins 80 anesthésistes indiens ont fait acte de candidature.

Mais, en attendant leur recrutement, la situation devient quasiment ingérable. Pour un grand établissement comme celui de Victoria, moins d’une dizaine d’anesthésistes y exercent.

A l’hôpital Jeetoo, à l’hôpital du Nord et à Flacq, il n’y a pas plus de cinq spécialistes dans cette filière, sauf pour le centre cardiaque de Pamplemousses qui a pu faire face à la pénurie et qui ne se trouve pas dans une situation complexe.

Un médecin de l’hôpital Victoria avoue qu’il se retrouve depuis quelquesfois face à de vrais dilemmes. « Normalement, dans nos différents départements, nous avons deux personnes dans cette spécialité, dont un généraliste. Mais seul le spécialiste peut venir en salle d’opération.

Quelquefois, à cause d’un manque de ressources, nous devons nous tourner vers des généralistes.

Légalement, s’il y a un problème, nous pouvons nous trouver dans des situations bien embarrassantes » , confie- t- il. Ce dernier s’élève contre le fait que les autorités aient laissé la situation se dégrader à ce point. « C’est un manque de planification inacceptable » , s’insurge- t- il.

Les entretiens pour le recrutement de cinq anesthésistes commencent en fait la semaine prochaine. Mais ce nombre est jugé insuffisant par plusieurs médecins.

Au ministère de la Santé, l’on explique que cette première démarche vise à « trouver des solutions aux problèmes les plus urgents.

C’est un premier pas dans la bonne direction et nous allons recruter d’autres personnes dans ce domaine ».

Appels à candidatures

Comme un opérateur dans le milieu médical a débauché une dizaine de généralistes du service public (alors qu’il y avait déjà un manque accru), l’Etat compte recruter une soixantaine cette année. Le ministère de la Santé compte également recruter 150 internes, dont 90, en début d’année et, le reste, en septembre 2010.

La neurochirurgie, la chirurgie cardiaque ou encore des spécialistes en médecine interne sont autant de domaines où un manque de ressources se fait sentir. Une vingtaine de spécialistes sera aussi recrutée cette année. Une fois de plus, comme ces compétences ne sont pas disponibles à Maurice, c’est l’Inde qui fournira ces médecins spécialistes.

La Public Service Commission a déjà lancé des appels à candidatures.

Les autorités comptent aussi embaucher des gynécologues et pédiatres qui seront de garde la nuit comme recommandé par le Pay Research Bureau l’an dernier.

Cette mesure a été jugée utile à cause des nombreux cas de négligence médicale chez les enfants malades et les femmes.

Des enquêtes menées par le ministère de la Santé avaient établi que les médecins étaient absents lors de ces moments critiques lorsqu’ils étaient de garde. Les spécialistes mauriciens avaient cependant refusé de s’aligner sur cette recommandation.

D’où le recours à la Grande péninsule pour appliquer cette décision.

Jane L. O’NEILL

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