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Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l'OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales.
Qu'est-ce qu'un coronavirus ?
Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l'homme et chez l'animal. On sait que, chez l'être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
Le virus de la COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides
D'après les données dont on dispose jusqu'à présent, le virus de la COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS, y compris les zones chaudes et humides. Indépendamment du climat, prenez des mesures de protection si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone où il y a des cas de COVID-19. Le meilleur moyen de se protéger contre l'infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche.
Le directeur de l'OMS pour l'Europe appelle à « apprendre à vivre avec cette pandémie» dans un entretien à Bruxelles. Il alerte sur la deuxième vague à venir en octobre et novembre. L'UE réfléchit sur une stratégie quinquennale. Mais le doute persiste quant à la fin de l'épidémie.
Les Russes ambitionnent de faire tester leur vaccin dès novembre à 40 000 cobayes. Partout à travers le monde, c'est la course au vaccin contre le coronavirus. Mais le directeur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Europe, Hans Kluge met en garde. Pour lui, la découverte d'un vaccin ne rime pas avec la fin de l'épidémie. « Ce n'est pas le vaccin [qui signera la fin de la pandémie, NDLR]. J'entends tout le temps : Le vaccin va être la fin de l'épidémie. Nous ne savons même pas si le vaccin va être efficace pour toutes les portions de la population. Cela va devenir plus dur. En octobre, en novembre, on va voir une mortalité plus élevée ».
Le vaccin n'est donc pas donc pas la solution miracle. Il faut apprendre à vivre collectivement avec cette pandémie. A l'attendre, il s'agit davantage d'une phase de stabilisation. Le nombre de cas en Europe remonte depuis plusieurs semaines, notamment en Espagne et en France. Le 18 septembre plus de 58 000 nouveaux cas ont été rapportés pour cette seule journée dans les 55 pays de l'OMS Europe, plus que les pics observés en avril, selon les données publiques de l'organisation.
Début septembre, l'OMS avait indiqué ne pas s'attendre à des campagnes de vaccination généralisée avant mi-2021. «Comme vous le savez, un nombre considérable de candidats sont maintenant entrés dans la phase 3 des essais. « Nous en connaissons au moins six à neuf qui ont déjà parcouru un long chemin en termes de recherche, a déclaré une porte-parole de l'OMS, Margaret Harris. Mais en termes de calendrier réaliste, nous ne nous attendons vraiment pas à voir une vaccination généralisée avant le milieu de l'année prochaine».
Les Etats-membres de l'UE se sont accordés sur une stratégie quinquennale, alors que l'Europe frise aujourd'hui les 5 millions de cas recensés depuis l'apparition de Covid-19.
Hans Kluge a également répondu aux critiques essuyées par l'OMS. L'organisation a notamment été accusée de ne pas avoir alerté assez tôt sur la pandémie et d'être trop alignée sur les positions chinoises. Après avoir rappelé que l'analyse de l'OMS devait être fondée sur les données épidémiologiques de santé publique, Hans Kluge a déploré que :dans un certain nombre de pays, la politique s'impose aux scientifiques» , sans citer de pays. Il a ensuite défendu l'institution, confrontée selon lui à une crise sanitaire inédite.
«L'OMS a été critiquée, mais communiquer sur quelque chose que vous ne connaissez pas parfaitement, c'est très difficile [...] La science, par nature, est lente, itérative, répétitive, [...] nous sommes obligés, et [l'OMS et les gouvernements], de prendre des décisions politiques très importantes sur la base de preuves incomplètes, et c'est quelque chose de nouveau».
L'espoir d'un vaccin à même de stopper la pandémie devient fragile, même irréaliste. La rapidité inhabituelle du développement des futurs sérums suscite également des craintes tant au sein des experts que des laboratoires pharmaceutiques, quant aux effets indésirables potentiels du vaccin. Les responsables des questions éthiques et déontologiques appellent à une transparence sur les essais cliniques et une évaluation plus achevée. Pourtant le vaccin semblait représenter le seul espoir d'atteindre l'immunité collective capable de casser la chaîne des contaminations et donc de juguler l'épidémie. Or, pour l'arrêter net, deux critères comptent, étroitement liés : l'efficacité du sérum et la couverture vaccinale, c'est-à-dire le nombre de personnes qui reçoivent l'injection.
Les producteurs de vaccins contre la Covid-19 ont signé des clauses avec les pouvoirs publics pour que les États prennent en charge les indemnisations en cas de survenue d'effets indésirables. Et ce, au prétexte de la pression politique qu'ils subissent pour produire en un temps record. En effet, les producteurs de vaccins contre la Covid-19 craignent des effets secondaires liés à la rapidité de leur développement. À tel point qu'ils ne veulent pas assumer les éventuelles indemnisations financières des victimes potentielles. Le lobby pharmaceutique à l'échelle de l'Europe, à savoir la division Vaccines Europe de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA), l'a affirmé dès le mois de mai 2020.
Noël Ndong
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