La Faculté des sciences de la santé (FSS) de l'Université Marien-NGouabi (UMNG) a attribué, le 14 janvier à Brazzaville, des diplômes aux quarante-neuf médecins finalistes de la trente huitième promotion des thèses de doctorat et trente-deux techniciens supérieurs de la quatrième promotion des mémoires de masters en santé publique, santé et biologie humaine qui s'engagent à consacrer leur vie au service de l'humanité.

Les travaux réalisés par les étudiants finalistes contribueront au développement scientifique de la nation congolaise. Ils ont porté, entre autres, sur plusieurs thèmes : les infections nosocomiales, les pathologies cancéreuses, le devenir des patients traités de la covid-19, les dysfonctionnements oculaires, l'organisation des districts sanitaires, les systèmes de financement du secteur de la santé, les pathologies infectieuses, les maladies génétiques et sur l'évaluation phyto-chimique de certaines plantes sur la santé. « Les travaux de ces finalistes ont illustré les limites de l'action publique et les performances de la biologie médicale ainsi que les pièges de la vaccination dans le cadre de la lutte contre la covid-19. Utilisez ces cadres car la moisson est bonne à notre avis », a indiqué le Pr Alexis Eliras Dokékias, président général du jury.

La santé étant le bien le plus précieux de l'homme sur terre, le président général du jury a demandé à ces ressources humaines du secteur de la santé de se distinguer par certains principes éthiques professionnels dont la probité, l'humilité, la discrétion et l'honneur. Après une formation de sept ans à la FSS, ces nouveaux médecins se sont engagés solennellement à respecter scrupuleusement le serment d'Hippocrate, qui est un énoncé des règles de déontologie médicale ; à consacrer leur vie au service de l'humanité, à exercer leur art avec conscience et dignité...

Notons que la campagne de promotion de soutenance a connu la participation des membres du jury en provenance d'autres pays africains, notamment la République démocratique du Congo, le Bénin, le Togo, la République centrafricaine et la République du Sénégal. « Dans le contexte de la mondialisation actuelle, les pays africains sont tenus d'assoir des politiques d'enseignement supérieur pour répondre à de nombreuses missions dont le cadre de l'intégration de programme de développement et d'améliorer la coopération inter-universitaire afin de promouvoir une économie fondée sur la connaissance », a indiqué la ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Edith Delphine Emmanuelle.

Fortuné Ibara

Lire l'article original