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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5109 - Août/Sept. 2004 - pages 451-455
Auteurs : P. TALANI, F. MISSAMOU, J.M. KANKOU, G. MOYEN - Congo-Brazzaville
Une étude transversale par questionnaire standardisé a été réalisée du 5 au 13 février 2001 dans les zones endémiques de Brazzaville, selon la méthode d'échantillonnage par grappes. Le but recherché était d'évaluer la perception, les connaissances et les attitudes pratiques des populations des zones endémiques.
L'échantillon comportait 390 chefs de ménage, et parmi eux 165 (42,3 %) étaient de sexe masculin, et 225 (57,7 %) de sexe féminin. L'âge variait entre 28 ans à 65 ans, la moyenne d'âge était de 35 ans, (extrême 28 et 65 ans) avec une prédominance de la tranche d'âge de 45 à 64 ans (36 %).
Les réponses issues du questionnaire indiquent que la mouche noire est le véritable responsable de l'onchocercose (92 %). Le prurit (76,6 %) est considéré comme la principale manifestation clinique de la maladie. Cependant, seuls 111 chefs de ménage connaissent l'onchocercose, et parmi eux 80,2 % pensent à l'action d'un hôte intermédiaire dans la transmission de la maladie. La complication de la maladie la plus évoquée est la cécité. La majorité des répondants (66,7 %) a recours à un centre de santé, et 76,6 % considèrent que l'onchocercose peut se traiter avec des médicaments modernes, tandis que 23,4 % croient au traitement traditionnel à l'aide des plantes médicinales.
Cette étude montre combien il est important de comprendre les croyances, les attitudes pratiques de la population pour organiser avec succès la mise en oeuvre et la durabilité du traitement par l'ivermectine sous directive communautaire à Brazzaville.
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