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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5602 - Février 2009 - pages 107-113

Professeur Madi Nayama Prolapsus uro-génital. Prise en charge dans une maternité de référence du Niger. Etude prospective à propos de 77 cas   Article Open access   note

Auteurs : M. NAYAMA, M. GARBA, I. SALIFOU, N. IDI, R. VANEGA, B. DJIBRIL, A. TOURE, A. MARAFA, F.Z. DIALLO-MAITOURNAN - Niger


Résumé

Introduction : Le prolapsus urogénital ou trouble de la statique des organes pelviens de la femme représente une pathologie très fréquente, qui apparaît et s’accentue avec le temps. Notre étude réalisée dans une maternité de référence d’un pays en développement, nous permet d’évaluer les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des patientes présentant un prolapsus urogénital en vue de formuler des recommandations adaptées pour améliorer la prise en charge.
Méthodologie : Une étude prospective sur une période qui s’étend du 1er décembre 2002 au 30 juin 2003, soit 7 mois a été réalisée au sein de la maternité Issaka Gazobi de Niamey. Nous avons inclus toutes les patientes admises pour prolapsus urogénital et dont la prise en charge chirurgicale s’est effectuée dans le service.
Résultats : 77 patientes présentant un prolapsus urogénital avaient été incluses soit une fréquence de 6,02 % des patientes ayant été opérées d’une pathologie gynécologique et 11,4 % des hospitalisations dans le service de gynécologie. L’âge moyen des patientes était de 37,42 ans. 72,7 % des patientes étaient en âge de procréer et 16,9 % des patientes étaient ménopausées. 72,7 % des patientes avaient un prolapsus au stade 3. Les facteurs traumatiques liés à l’accouchement constituaient la majorité des causes (76,6 %). 66,2 % des patientes avaient bénéficié d’un traitement conservateur. Les voies d’abord avaient été une voie basse pour 63,6 % des patientes, une voie haute pour 29,9 % des patientes et une intervention par voie mixte pour 6,5 % des patientes. Aucun de décès n’a été enregistré.
Conclusion : Le prolapsus urogénital constitue une préoccupation dans les centres spécialisés. L’accent doit être mis au niveau des soins obstétricaux d’urgence en vue de sa prévention. L’enseignement des techniques classiques de la prise en charge chirurgicale des prolapsus par voie basse est à préserver dans nos régions compte tenu des ressources dont disposent nos pays en développement malgré l’essor des nouvelles techniques en Occident.

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