Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Voir ou revoir les Rencontres Africaines de Dermatologie (novembre 2023) - Plus d'informations

Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5110 - Octobre 2004 - pages 515-523

Contribution à l’étude du syndrome d’hypotension intracrânienne spontanée de Schaltenbrand. A propos de 4 cas personnels   Article Open access   note

Auteurs : O. MARCOS, D. SMADJA, A. RIDARCH, Y. JULLIEN - Bénin


Résumé

La chute de la pression intra-crânienne peut être à l’origine de complications neurologiques et psychique diverses allant de la démence au coma rapidement mortel. L’hypotension intracrânienne spontanée (HICS) ou syndrome de SCHALTENBRAND survient sur une fragilité des méninges, de sorte qu’un traumatisme minime voire inapparent entraîne leur rupture responsable d’une fuite du liquide céphalorachidien (LCR).
Quatre cas personnels (3 femmes, 1 homme) admis dans le service de neurologie pour céphalées par HICS sont présentés. Leur symptomatologie d’accompagnement est détaillée. Les patients bénéficient d’un examen clinique, d’un fond d’œil. Une ponction lombaire avec prise de pression est pratiquée ainsi qu’un scanner cérébral, qu’une IRM cérébrale et médullaire. Un traitement médical est entrepris, suivi d’un «blood patch». Tous les patients présentent des céphalées posturales invalidantes. La pression du LCR mesurée chez 2 patients est égale à 0. L’IRM médullaire et cérébrale est strictement normale dans 1 cas. Un épaississement méningé est présent dans 3 cas, et l’engagement des amygdales cérébelleuses est noté dans 2 cas. L’examen du LCR ne révèle pas de germes dans tous les cas. Une hyperprotéinorrachie est notée dans les 3 cas documentés. Le traitement médical classique (repos au lit strict, hydratation, glucocorticoïdes, caféine, ceinture abdominale) est inopérant dans tous les cas. Un «blood patch» est donc pratiqué. Immédiatement efficace, il doit être répété chez 2 patients en raison d’une rechute précoce. L’évolution finale se fait vers la résolution complète et définitive des symptômes dans tous les cas.
L’HICS n’est pas souvent diagnostiquée parce que méconnue. Elle n’est pas cependant rare. Le traitement de choix en est le "blood patch".

icone adobe Lire l'article (PDF)   Article Open access

Cet article est actuellement coté note (1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 1466 fois, téléchargé 13 fois et évalué 1 fois.

Retour - Sommaire de ce numéro

X


Déjà inscrit ?


Pas inscrit ?


Visiteur occasionnel ?



img_produit

img_produit

img_produit

img_produit

Vidéo formation

Espace FMC Bouchara-Recordati

vig_epu1
Néphroprotection : rôle du contrôle de la pression artérielle - Professeur Kaba Lamine, Néphrologue - Guinée

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


Hors série


couverture_hs_meningite_oms

Guide de Prise en Charge de la Dyspepsie Fonctionnelle en Afrique offert par Ferrer Internacional SA

Voir ou revoir les Rencontres Africaines de Dermatologie (novembre 2023) - Plus d'informations

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

Téléphone

CARTE DU SITE

Revue MAN

Revue OST

Actualités

FMC

Webinaires

Espaces labos

Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !