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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5604 - Avril 2009 - pages 213-217

Complications obstétricales des mutilations génitales à Bangui   Article Open access   note

Auteurs : A. SEPOU, M. GODDOT, R. NGBALE, J.L. KOMAYAN FANGBILETE, F. SERDOUMA - Centrafrique


Résumé

Introduction : Les mutilations génitales féminines ou excision sont des pratiques traditionnelles liées aux coutumes qui demeurent encore une réalité en Centrafrique. Une étude antérieure restreinte faite dans une maternité de Bangui avait relevé les complications obstétricales liées à l’excision. La présente étude a pris en compte les principales maternités de Bangui dans le but d’évaluer la validité des données antérieures à partir d’une maternité non représentative.
Méthodologie : Il s’agit d’une enquête transversale menée pendant trois mois dans les 3 principales maternités de Bangui. Elle avait porté sur les parturientes qui venaient accoucher dans ces maternités pendant les 3 mois, quels que soient leurs antécédents d’excision ou non. Les patientes exclues étaient celles qui avaient accouché à domicile, celles qui avaient donné naissance à un nouveau-né prématuré ou celles qui avaient présenté une dystocie en cours de travail. Trois équipes d’enquête dont les membres on subi une formation ont collecté les données en même temps dans les 3 maternités.
Résultats : 928 accouchées ont été recrutées, dont 22,7 % étaient excisées. Elles avaient un âge moyen de 23,7 ans, une parité moyenne de 3,8. Dans 9,3 % des cas, elles n’avaient aucun niveau d’instruction. Plus de la moitié (65,3 %) vivait en concubinage. L’excision était plus fréquente dans les ethnies Banda et Mandja, respectivement 32,7 % et 28,4 %. Les complications maternelles étaient significativement plus retrouvées chez les parturientes excisées : déchirure du périnée ou épisiotomie, hémorragie du post-partum. Les mort-nés frais et la nécessité de la réanimation des nouveau-nés étaient plus fréquents chez les mères excisées.
Conclusion : Cette étude confirme celle qui a été faite 5 ans plus tôt dans une maternité de Bangui. Elle donne des éléments permettant aux groupes menant la lutte contre les mutilations génitales d’intensifier leurs actions en cernant mieux les cibles.

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