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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 4706 - Juin 2000 - pages 285-289
Auteurs : S. Sidi-Cheikh, F. Ducousso, L. Traore, G. Momo, J.F. Schemann - Mali
Introduction : il s’agit d’une étude rétrospective pour apprécier l’ampleur du problème et le résultat fonctionnel après traitement.
Moyens et méthodes : Nous avons réalisé une étude s’étalant de janvier 1995 à février 1998 portant sur tous les cas de traumatismes perforants traités à l’IOTA (Institut d’Ophtalmologie Tropicale de l’Afrique à Bamako-Mali). Le masque de saisie a été réalisé sur le logiciel Epi Info (180 dossiers au total).
Résultats et discussion : La première cause est constituée par les végétaux 31,3 % fait compréhensible du fait de l’utilisation quasi-exclusive du bois de chauffage pour la cuisine locale ; suivis par les aiguilles de tresse 12,3 % et les métaux 10,4 %. Les enfants de 1 à 10 ans étaient les plus touchés avec 45,8 %. Après traitement, les individus sont devenus monophtalmes dans 88,5 %.
Conclusion : Cette étude confirme le rôle des végétaux dans les traumatismes perforants oculaires en Afrique mais souligne pour la première fois le rôle des aiguilles de tresse. Elle montre aussi que l’issue dépend moins du traitement que de la nature des lésions.
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