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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 4809 - Août/Sept. 2001 - pages 351-357
Auteurs : J.J. ECHARRI, W. MBOMBO, R. LUMU - Congo-Kinshasa
A Kinshasa, comme partout ailleurs, les fractures de l'avant-bras restent les plus fréquentes de toutes les lésions traumatiques de l'enfance. Dans une série rétrospective de 167 fractures chez les enfants âgés de 1 à 18 ans, les auteurs ont classifié les différents types de fracture selon l'age, le sexe et la période de l'année. Elles représentaient 31 % (167/536) du total. Le sex-ratio de 1,8 était en dessous du ratio d'autres études.
Ils ont trouvé les fractures en "motte de beurre" (23 %) chez les enfants, dès la première année de vie. La chute du haut d'un arbre (26 %) s'est avérée une cause importante de décollement épiphysaire ou de fracture com-plète, souvent pendant la saison des mangues. Le traitement a toujours été conservateur : réduction extemporanée et immobilisation plâtrée. Les résultats immédiats, en dépit du manque de matériel (absence d'amplificateur de brillance), étaient satisfaisants et le pourcentage de cals vicieux au retrait du plâtre (8 %) relativement faible. Le rôle du remodelage osseux a été un facteur déterminant dans certains cas où la réduction parfaite était impossible.
Il semble donc que la prise en charge exclusivement orthopédique soit suffisante et qu'on n'ait qu'exceptionnellement besoin d'une intervention chirurgicale. Cela confirme l'opinion générale de la majorité des auteurs concernant le traitement des fractures de l'avant-bras chez l'enfant.
In Kinshasa, like elsewhere in the world, forearm fractures are the most frequent form of trauma lesions in childhood. In a retrospective series of 536 patients presenting fractures, 167 cases (31 %) occurred in children aged 1-18 years. The authors have classified the different fractures according to age, sex and season. The sex ratio of 1.8 was below the ratio of other studies.
Torus fractures (23 %) were observed in children, from the first year of life, with falls from trees (26 %) (frequently during the mango season) being one of the main causes of epiphyseal tilt or complete fracture. Treatment has always been conservative : reduction and cast application. The immediate results, in spite of a lack of equipment and material, notably brightness enhancement, were seen to be satisfactory, with the percentage of vicious callus on removal of the plaster cast (8 %) being fairly low. Bone remodelling was a decisive factor in some cases where perfect reduction was seen to be impossible.
It would appear that, in spite of difficulties linked to the lack of any medical culture, orthopaedic management is sufficient and there is only rarely need for surgery. This confirms the general opinion held by most authors with regard to the treatment of forearm fractures in children.
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