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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5606 - Juin 2009 - 341-348

Place de la neurolyse dans la prise en charge de la sciatique post-injection   Article Open access   note

Auteurs : Y. SAKHO, M. GAYE, M.C. BA, A.A. DIOP, A.BA, A.K. NDAO, ND.NDOYE, S.B.BADIANE - Sénégal


Résumé

Introduction : L’atteinte accidentelle du nerf sciatique lors d’une injection intra-fessière constitue un véritable problème de santé publique en Afrique subsaharienne.
L’état de sous-médicalisation chronique et surtout l’endémie palustre rendent compte de l’épidémiologie de cette affection. La neurolyse chirurgicale du nerf sciatique apparaît comme une alternative intéressante.

Objectifs :

  • préciser le profil épidémiologique et clinique,
  • évaluer l’efficacité de la neurolyse chirurgicale du nerf sciatique.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et prospective allant du 2 juillet 1997 au 31 juillet 2005 portant sur 65 cas de sciatique post-injection. Les patients ont été sélectionnés selon des critères d’inclusion basés sur des arguments cliniques et neurophysiologiques d’atteinte iatrogène du nerf sciatique lors d’une injection intra musculaire. Ils ont été classés en deux groupes : Groupe 1 dit ‘conservateur’ qui a uniquement bénéficié d’un traitement médico-physique et groupe 2 dit ‘chirurgical’ qui subit une neurolyse.
Résultats : Le groupe 2 est le plus important avec 45 patients par rapport au groupe 1 qui compte 20 patients.
L’âge moyen de nos patients se situe autour de dix ans avec des extrêmes de 18 mois et 67 ans. La répartition selon le sexe a montré une prédominance masculine avec un sex-ratio de 3,33. La qualification de l’agent ayant pratiqué l’injection a été mentionnée dans 26 dossiers et montre 73,07 % d’agents auxiliaires de santé, 23,07 % d’agents paramédicaux. Les sels de quinine constituent la classe thérapeutique la plus incriminée avec 73,84 % de nos patients. Un déficit moteur est noté dans 49,23 %. Le mal perforant plantaire était présent chez 13,84 % des patients. L’électromyogramme (E.M.G.) a révélé un bloc de conduction complet associant le SPE et le SPI dans 60 %. 58,33 % des patients du groupe 2 (neurolyse) ont été amélioré par rapport à 30,7 du groupe 1.
Conclusion : La neurolyse chirurgicale du nerf sciatique apparaît comme une bonne modalité thérapeutique pour limiter ou stabiliser les lésions liées aux atteintes accidentelles du nerf sciatique lors d’une injection intra-fessière.

Summary
Could surgical neurolysis improve the prognosis of the accidental sciatic nerve injury secondary to intragluteal injection ?

Introduction : In sub-Saharan countries sciatic nerve injury secondary to an accidental intragluteal injection is still a health concern. The low medical setting and malaria endemicity are the main epidemiological factors. Sciatic nerve neurolysis might be a therapeutic alternative.
Objectives : To emphasize on epidemiological and clinical patterns of theses iatrogenic conditions and to assess the efficacy of surgical neurolysis.
Methods : From July 1997 to July 2005, 65 patients presenting post injectional sciatic nerve injury have been collec-ted retrospectively and prospectively. Patients have been selected using inclusion criteria based on clinical and neurophysiological patterns characteristic of iatrogenic sciatic nerve injury. Patients have been divided into two groups : group 1 on which conservative treatment was applied and group 2 who underwent surgery.
Results: Group 2 was the most important with 45 patients, group 1 was composed by 20 patients.
The median age was around 10 years old with a range between 18 months to 67 years. Sex distribution showed a sex ratio male/female 3.33. Health practitioner qualification has been quoted on 26 clinical charts: it demonstrated 73.07% of assistant nurse’s involvement, and 23,07% of nurses implications. Quinine derivates injection was found in 73.84%. A paralytic drop foot was present in 49.23%. A plantar ulcer was noted on patient in 13, 84%. Electromyogram (E.M.G.) showed a complete conduction block of common peroneal and tibial nerve in 60%. 58.33% from group 2 patients improved after surgery compared to 30.7 % improvement of patients group 1.
Conclusion: Sciatic neurolysis should be considered as a good therapeutic modality to improve the functional prognosis of accidental sciatic nerve injury secondary to an intragluteal injection.

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