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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 4403 - Mars 1997 - pages 133-138
Auteurs : M.S. OULAI, W.V. TIECOURA, K.J. PLO, M. NIANGUE-BEUGRE, M.E. OREGA, M. SORO-KONE, J. ANDOH - Côte d'Ivoire
Notre étude prospective a porté sur 70 nouveau-nés âgés de 0 à 28 jours, recensés à partir d’une température supérieure à 37°5. Ont été menés un interrogatoire axé sur l’anamnèse gestionnelle et obstétricale, le suivi de la grossesse, les conditions délevage et un examen physique complet. Les examens paracliniques pratiqués systématiquement ont été la numération formule sanguine, la fibrinémie, les hémoculture, la ponction lombaire, l’examen cytobactériologique des urines, la radiographie pulmonaire et la goutte épaisse.
Cette étude a permis d’apprécier la fréquence de survenue de la fièvre : près d’un nouveau-né hospitalisé sur cinq a présenté une fièvre. Les conditions socio-économiques ont été jugées défavorables dans 62,86%, avec une prédominance de l’infection génito-urinaire, de la rupture prématurée des membranes et de la fièvre maternelle. La fièvre est le plus souvent associée à des troubles neurologiques (32,86%), plus rarement à des troubles digestifs (04,29%). Les causes retrouvées ont été l’infection bactérienne (56 cas), l’infection parasitaire (3 cas), le rechauffement (7 cas) et l’hémorragie cérébro-méningée (2 cas).
Un nouveau-né fébrile doit être considéré comme infecté jusqu’à preuve du contraire. Dès lors la stratégie de chimiothérapie de l’accès fébrile proposée par l’OMS ne doit pas être appliquée chez le nouveau-né.
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