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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 4309 - Août/Sept. 1996 - pages 448-451
Auteurs : D. BAUDON, X. DEPARIS, A. KEUNDJIAN, J.C. DOURY - France
De 1986 à 1989, le taux d’incidence annuel des cas de paludisme-maladie, pour les militaires français effectuant des séjours de quatre mois à deux ans en zone d’endémie palustre, a été multiplié par quatre, passant de 2 à 10,8 p.100 hommes/an (250 cas en 1986 - 1123 en 1989) : cette très forte augmentation était due essentiellement à la résistance de Plasmodium falciparum à la chloroquine, l’antimalarique alors utilisé seul en chimioprophylaxie.
A partir de 1990, l’utilisation de la moustiquaire de lit imprégnée d’insecticide (pyrétrinoïde) et l’instauration d’une nouvelle chimioprophylaxie (prise quotidienne d’une gélule associant 100 mg de chloroquine-base et 200 mg de chlorhydrate de proguanil) ont permis d’obtenir une réduction globale de 55% des cas déclarés dès 1990, réduction qui atteint 70% en 1992.
La tolérance de l’association chloro uine-proguanil a été très satisfaisante, aucun effet secondaire grave n’a été rapportée. L’efficacité de l’association d’une chimioprophylaxie par la chloroquine et le proguanil et de l’utilisation de moustiquaires de lit imprégnées de pyrétrinoïdes (deltaméthrine) a été ainsi démontrées pour prévenir l’apparition de cas de paludisme-maladie dans des populations de militaires effectuant des séjours en zones d’endémie palustre.
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