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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 3910 - Octobre 1992 - pages 697-701
Auteurs : NEVILL C.G., VERHOEFF F.H., MUNAFU C.G. , TEN HOVE W.R., VAN DER KAAY H.J., WERE J.B.O. - Kenya
De juin à août 1989, 158 patients présentant un paludisme symptomatique à P. falciparum ont reçu de façon randomisée de l’amodiaquine ou de la chloroquine, à la dose de 25 mg/kg répartie sur trois jours. L’amodiaquine (Camoquin®, lab. Parke-Davis) s’est montrée significativement plus efficace en termes de rapidité de la clairance parasitaire (2,4 j vs 3,1 j), de taux de clairance parasitaire au septième jour (87 % vs 41 %) et d’amélioration clinique (98 % vs 68 %). Cette étude démontre également l’innocuité de l’amodiaquine lors de son utilisation comme traitement curatif. La tolérance globale a été meilleure que celle de la chloroquine ; notamment, les effets secondaires cutanés ont été moins nombreux sous amodiaquine. Il n’y a eu aucune toxicité hématologique, ni aucune toxicité hépatique. Son faible coût, son efficacité et son absence de toxicité lors du traitement curatif font de l’amodiaquine le substitut logique de la chloroquine dans les régions de chloroquinorésistance élevée.
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