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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 3712 - Décembre 1990 - pages 767-772
Auteurs : PH. VERIN, H. ANDRIANJAFY, P. COMTE, D. CREPET - Gabon
La rétinopathie chloroquinique est parfaitement connue depuis la description initiale de 1957. Cette entité redoutable survient lors du traitement de collagénose ou de rhumatisme inflammatoire par des doses d'au moins 100 g de Chloroquine base pendant 4 mois. On a voulu décrire cette rétinopathie comme étant également la conséquence du traitement prophylactique du paludisme. Les observations rapportées relèvent de surdosage (notamment chez les enfants), d'auto-médication, ou d'interprétation non exhaustive des faits cliniques. A l'époque où un milliard d'hommes sont menacés par le paludisme et où la vaccination est loin d'être au point, il convient de ne pas mettre en péril la vie des sujets pour un risque fonctionnel hypothétique, le seuil d'élimination rénale n'étant pas précisé dans le cas de doses prophylactiques d'amino 4 Q en prophylaxie du paludisme. Trois observations de rétinopathie par automédication excessive observées à Libreville apportent une confirmation supplémentaire.
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