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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5610 - Octobre 2009 - pages 532-536

Lésions précancéreuses du col utérin et infection VIH à Brazzaville   Article Open access   note

Auteurs : J.F. PEKO, S. BUAMBO, M. DIAFOUKA, J. NSONDE-MALANDA, A. NGOLET - Congo-Brazzaville


Résumé

Le cancer du col utérin est un problème de santé publique dans les pays en développement (1). Au Congo, le cancer du col utérin est le premier cancer gynécologique et d’après une étude précédente (2), ayant porté sur la population générale de femmes, tout statut sérologique VIH confondu, la fréquence des Lésions Précancéreuses du Col utérin (LPC) est de 31,6 %.
Objectif : Déterminer le profil épidémiologique et anatomo-pathologique des lésions précancéreuses du col utérin (LPC) chez les femmes vivant avec le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH).
Patientes, matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective menée au CHU de Brazzaville de janvier à juillet 2004. Le recrutement des femmes s’est fait au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA). Etaient retenues dans cette étude, les femmes asymptomatiques vivant avec le VIH, non soumises aux antirétroviraux, dont l’âge variait entre 20 et 59 ans. L’outil de travail était un questionnaire dans lequel devait être mentionné, outre l’identité et l’adresse, le taux de CD4, les données socio-économiques, les antécédents gynécologiques et obstétricaux, les résultats colposcopique et histologique des biopsies réalisées sur les zones suspectes. La technique histologique utilisée, était celle des coupes en paraffine colorées, à l’hématoxyline éosine. La classification retenue pour les LPC, était celle de Bethesda qui reconnaît les lésions de bas grade (condylome et CIN I), les lésions de haut grade (CIN II et CIN III).
Résultats : Dans le cadre d’une étude prospective 48 patientes asymptomatiques vivant avec le VIH, ont bénéficié d’une colposcopie couplée aux testes au Lugol et à l’acide acétique à 4 %. La colposcopie était positive dans 52 % (n = 25). La confirmation histologique des LPC était faite sur 21 des 25 biopsies soit une sensibilité de 84 %. La fréquence relative des LPC chez les femmes asymptomatiques vivant avec le VIH étaient estimée à 38,1 %. Un pic de fréquence est observé entre 36 et 40 ans. L’âge moyen des patientes était de 35 ans avec des extrêmes de 26 et 50 ans. Il s’agit de femmes le plus souvent jeunes, instruites, mariées, multipares, exerçant un emploi ou une activité génératrice de revenus. Les lésions de bas grade (condylome et CIN I) représentent 38,2 % (n = 8). Celles de haut grade (CIN II et CIN III) 61,8 % (n = 13). Ces lésions de haut grade étaient plus retrouvées chez les femmes, avec un taux de CD4 compris entre 200 et 300/mm3. Les altérations morphologiques liées à la participation du papilloma virus (HPV) dans ces LPC étaient présentent dans 80,9 %.

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