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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5613 - Hors série SARANF 2009 - pages 722-728
Auteurs : E. DIOUF, N.M DIOP, P.I NDIAYE, M.D. BEYE, L. FALL, A. LEYE, O. KANE, B.K SALL - Sénégal
Introduction
L’arrêt cardiocirculatoire est un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés puisqu’il représente 50 % des décès d’origine coronaire. L’analyse des données françaises permet d’évaluer le nombre de morts subites à environ 40 000 par an. Les AC surviennent devant témoin dans 70 % des cas ; mais, en France, moins de 20% des témoins entreprennent des manoeuvres de réanimation. Ces morts subites peuvent être potentiellement sauvées si le système de prise en charge est performant. Le pronostic est d’autant meilleur que le sujet est plus jeune et que l’arrêt cardio-circulatoire survient dans un lieu public et devant témoin. De nombreux travaux scientifiques sont réalisés chaque année sur la réanimation des arrêts cardiaques (AC). Ils ont conduit à modifier les pratiques des secouristes, des professionnels de santé mais aussi du public témoin d’un AC. Un appel immédiat aux unités mobiles de secours, des manoeuvres simples de réanimation à la portée de tous, une défibrillation cardiaque très précoce, devraient pouvoir améliorer le taux de survie après arrêt cardiaque. En Afrique, peu d’études sont réalisées dans ce domaine ; notre exposé sera donc essentiellement basé sur les recommandations américaines et européennes en particulier françaises.
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