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Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5904 - Avril 2012 - pages 231-236

Madame Sanata Bamba Enquête sur les médicaments vendus dans le marché parallèle à usage antipaludique dans la ville de Ouagadougou, Burkina Faso   Article Open access   note

Auteurs : S. Bamba, I. Sangare I, R. Nossamba-Dioumande R, A. Zida, B. Sondo, TR Guiguemde - Sénégal


Résumé

Introduction : Une enquête transversale a été réalisée sur les médicaments de la rue à usage antipaludique dans la ville de Ouagadougou. Elle avait pour objectifs de décrire les différentes familles d’anti-paludiques de la rue de Ouagadougou, leurs doses et leurs présentations et d’évaluer l’importance des combinaisons thérapeutiques à base de dérivés d’artémisinine (CTA) dans ces antipaludiques.
Matériel et méthode : Les vendeurs étaient inclus dans l’étude par échantillonnage accidentel, au gré des rencontres entre l’enquêteur et ces vendeurs dans leurs sites de vente. La technique utilisée pour la collecte des données était l’interview.
Résultats : Les vendeurs des antipaludiques de la rue étaient des jeunes, d’âge moyen de 21,3 ans. Ils sont tous de sexe masculin et 56% d’entre eux n’ont pas été scolarisés. Ont été recensés 517 schizonticides appartenant à deux groupes d’action pharmacologique : les amino-4 quinoléines dans 69,3% des cas et les sulfamides dans 30,7%. Il n’y avait aucun médicament à base d’artémisine. Tous les médicaments antipaludiques recensés avaient une dénomination commune et internationale (DCI) associés au nom commercial ou de fantaisie. Certains étaient des copies de spécialités connues dans le circuit licite de médicament. Ainsi, on a retrouvé 19,9% de copies de Maloxine® sous le nom de Melaxime, et 15,5% de copies de Nivaquine® sous les noms de Nirupquin et Viviaquin. Les conditionnements de ces copies étaient calqués sur celui des originaux. Tous les antipaludiques recensés étaient administrables par voie orale. Parmi les 517 antipaludiques recensés, 353 (soit 68,3%) portaient une date de péremption en cours de validité au moment de l’enquête.
Discussion : Les vendeurs ne maîtrisaient pas les posologies des antipaludiques : celles des enfants étaient systématiquement la moitié des adultes. Les posologies mal adaptées contribuent à l’émergence de souches résistantes de Plasmodium falciparum et à l’augmentation de formes graves de paludisme. Notre étude n’a pas retrouvé d’antipaludiques à base d’artémisinine. Ceci serait une aubaine pour nos pays qui doivent renforcer les mesures réglementaires pour empêcher la vente illicite de ces dernières molécules qui restent efficaces contre le paludisme.

Summary

Introduction: An exploratory survey was carried out on the street medicines to use control malaria in the city of Ouagadougou. It aimed to describe the various families from antimalarial drugs of the street of Ouagadougou, their amounts and their presentations and to evaluate the importance of the Artemisinine based combination therapies (ACT) among these antimalarial drugs.
Material and method: Salesmen were included in the study by accidental sampling, according to the meetings between the investigator and these salesmen in their sites of sale. The technique used for the data collection was the interview.
Results: The salesmen of antimalarial drugs of the street were young people, of 21.3 years middle age. They are all of male sex and 56% were not provided education. 517 schizontocidal were listed; belonging to two action groups pharmacological: amino-4 quinolones in 69.3% of the cases and sulphamides in 30.7%. There was no drug containing artemisinine. All the recorded antimalarial drugs had a common and international denomination (DCI) associated with trade name or with imagination. Some were copies of specialties known in the licit circuit of drug. Thus, these were 19.9% of copies of Maloxine® under the name of Melaxime, and 15.5% of copies of Nivaquine® under the name of Nirupquin and Viviaquin. Conditionings of these copies were copied on that of the originals. All the antimalarial drugs listed were administrable by oral route. Among the 517 antimalarial drugs 353 (that is to say 68.3%) had a valid expiry date at the time of the investigation.
Discussion: The salesmen did not control dosage of the antimalarial drugs : those of the children were systematically half of the one of adults. Badly adapted dosage contributes to the emergence of resistant strains of Plasmodium falciparum and to the increase in serious forms of malaria. Our study did not find antimalarial drugs containing artemisinin. This would be a godsend for our countries which must reinforce lawful measurements to prevent the illicit sale of these last molecules which remain effective against malaria.

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