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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5202 - Février 2005 - pages 77-80
Auteurs : D. GONDO, R. ABAULETH, S. DAGNAN, S. BEAT, S. BONI, K. BOHOUSSOU - Côte d'Ivoire
Objectif : évaluer le préjudice corporel et le coût financier des avortements provoqués
Patientes et méthodes : il s’agit d’une étude transversale descriptive sur une période de 6 mois (juillet-décembre 2000) qui s’est déroulée dans le service de gynécologie et d’obstétrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Cocody.
Résultats : les moyens utilisés ont été les moyens mécaniques dans 50 % des cas, les produits chimiques dans 42 % et dans 8 % des cas, il s’agissait d’une association des 2. Les signes cliniques ont été dominés par les hémorragies, les douleurs, les tableaux de choc. Les étiologies ont été les restes ovulaires, les perforations utérines et autres organes, les infections et intoxications médicamenteuses. Les interventions pratiquées ont consisté en évacuations utérines par curetage, laparotomies avec drainage de collections suppurées, hystérectomies, annexectomies, antibiothérapie et réanimation. Nous avons dénombré 4 décès sans préjuger des séquelles futures. Les coûts de ces actes ont été entièrement à la charge des patientes et leurs familles. Ils ont varié de 11.000 francs CFA pour les curetages à 126.830 francs CFA pour les cas nécessitant une laparotomie. La durée de l’hospitalisation a varié d’un jour à 47 jours auxquels il faut ajouter l’arrêt de travail.
Conclusion et recommandations : Le développement des soins après l’avortement devrait contribuer à baisser la mortalité, la morbidité et le coût de la prise en charge.
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