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Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

Médecine d'Afrique noire

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5205 - Mai 2005 - pages 288-294

L’obésité de l’enfant en milieu hospitalier dakarois : aspects épidémiologiques et problèmes de prise en charge   Article Open access   note

Auteurs : S. DIOUF, A. OUATTARA, A. SYLLA, C. MOREIRA, B. CAMARA, H.S. SIGNATE, O. NDIAYE, K. NICOLAS - Sénégal


Résumé

Ce travail qui s’est déroulé de janvier 2001 à juin 2002, nous a permis d’étudier le profil épidémiologique de l’enfant sénégalais obèse ainsi que les problèmes de prise en charge.
Le recrutement réalisé à partir des services de consultation pédiatrique et à l’occasion des visites scolaires a intéressé 47 enfants présentant une obésité commune avec un IMC > 97e percentile selon les courbes de Rolland Cachera.
La prise en charge consistait en une motivation de l’enfant couplée à la mise en œuvre d’un régime associé à la pratique d’une activité physique systématique. Les malades qui ne sont pas venus régulièrement au rendez-vous ont été revus à la fin de cette étude afin de préciser les causes de cette irrégularité.
L’âge moyen à la prise en charge était de 12,3 + 2,7 ans.
Une obésité parentale était notée dans 56,8 % des cas et 87,2 % des patients provenaient de famille à niveau socio-économique élevé.
L’absence de petit déjeuner (21,3 %), la consommation de boissons sucrées (93,3 %), de sucreries (pâtisserie, glaces, crème…) (93 %), le grignotage et la polyphagie (92 %) ainsi que la faible consommation de légumes (58,7 %) constituaient des troubles fréquents dans l’alimentation des obèses.
La moyenne de temps passé devant la télévision était de 35 heures par semaine et 29,1 % des enfants n’avaient aucune activité physique et sportive.
Le surpoids moyen était de 26,1 ± 16,9 kg soit 54,9 ± 12 % du poids théorique pour la taille.
L’indice de Quételet (P/T²) moyen était de 28,5 + 6,3 kg/m² plus élevé chez les filles (29,5 ± 6,8) que chez les garçons (26,9 ± 5,2).
L’hypertension artérielle ainsi que l’hypercholestérolémie étaient retrouvées respectivement chez 25,5 % et 45 % de nos patients.
Avec un recul de 18 mois, la prise en charge de l’obésité commune reste difficile, l’indice de Quételet n’ayant diminué que chez 15 % des enfants.
Le premier facteur d’échec est constitué par la mauvaise compliance au traitement. Les facteurs d’irrégularité étaient liés aux contraintes du régime.
Au total, l’obésité constitue une pathologie émergente chez l’enfant africain dans notre sous région.
La prise en charge difficile nécessite une équipe pluridisciplinaire, la motivation de l’enfant et une grande implication de la famille.

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