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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5101 - Janvier 2004 - pages 50-54
Auteurs : R.D. N'GBESSO, A. COULIBALY, A.M. N'GOAN-DOMOUA, G. QUENUM, M. OULD BEDDI, A.K. KEITA - Côte d'Ivoire
L'échographie dorénavant disponible en Afrique noire, représente une excellente méthode diagnostique des masses annexielles. Cependant, chez la femme noire africaine, la répartition anatomo-clinique et étiologique des masses annexielles reste encore assez mal connue. Ainsi, nous avons mené une étude prospective par échographie de 278 patientes de race noire, porteuses d'une ou plusieurs masses annexielles.
Nous avons répertorié 315 masses dont ; 275 étaient de siège ovarien (87 %) et 40 étaient de siège tubaire (13 %). Il a été révélé seulement 2 cas de cancers de l'ovaire (0,7 %). Les dystrophies ovariennes représentaient à elles seules 68 % des masses ovariennes et, parmi les kystes organiques de l'ovaire, les kystes dermoïdes étaient plus fréquents que les kystes séreux, mucoïdes et endométriosiques. Les masses tubaires étaient essentiellement d'origine infectieuse.
Globalement la notion d'une interruption de grossesse a été retrouvée chez 175 des 278 patientes, ce qui souligne le rôle favorisant de ce facteur dans la survenue des masses tubo-ovariennes. La comparaison des résultats de cette étude avec ceux rapportés dans la littérature et en particulier les séries occidentales, permet de souligner la rareté des masses annexielles de nature maligne et la place majeure que représente encore le facteur infectieux dans la genèse de ces masses chez la femme africaine.
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